Tunisie – Energie : Des projets d’investissement d’environ 6 mrds de dinars dans les énergies!

Par : TAP

Nidhal Ouerfelli, secrétaire d’Etat chargé de l’Energie et des Mines, a confirmé, mardi, l’existence, en Tunisie, d’un grand nombre de projets dans le domaine des énergies renouvelables, lesquels nécessitent un montant global d’investissement évalué à 6 milliards d’euros.

Ces projets, une fois entrepris, permettront de réaliser une économie de 26 millions de dinars au niveau de la facture d’énergie, a ajouté le secrétaire d’Etat.

M. Ouerfelli, qui s’exprimait lors de la réunion de la Commission des finances, de la planification et de développement, tenue mardi, à l’Assemblée nationale constituante (ANC), a indiqué que “la création du Fonds de transition énergétique aidera à investir dans ces énergies renouvelables et à rationaliser la consommation d’énergie”.

Il a fait remarquer, à cette occasion, que le déficit énergétique du pays est évalué, au cours des 10 premiers mois de 2013, à 2 millions TEP (tonnes équivalent pétrole) contre 1,7 million TEP en 2012.

“Ceci est imputé à la baisse des ressources nationales en hydrocarbures, estimée à 7% au cours de la même période (10 mois 2013)”, a argumenté le secrétaire d’Etat.

D’après lui, ce déficit atteindra, en 2014, 3,5 millions TEP et l’autosuffisance énergétique sera de l’ordre de 40%, le reste des besoins nationaux en énergie (60%) sera assuré à travers l’importation à des taux mondiaux, c’est-à-dire non préférentiels.

Sur un autre plan, M. Ouerfelli a rappelé que le département de l’Industrie va lever, progressivement, la subvention dont bénéficient les cimenteries (8 cimenteries publiques et 2 privées), lesquelles accaparent environ 280 millions de dinars de la subvention. Ce montant pourrait atteindre, en 2014, 290 millions de dinars, a-t-il calculé.

Le secrétaire d’Etat est revenu sur les projets prévus concernant les consommateurs d’électricité, rappelant que la facture de consommation d’électricité sera fixée, dorénavant, sur la base d’une séparation entre les grands consommateurs et les faibles catégories sociales tout en oeuvrant pour rationaliser la consommation et encourager l’orientation vers les énergies renouvelables.