La transformation structurelle de l’Afrique nécessite de nouveaux leaders

Par : Tallel

L’Afrique a besoin d’un nouveau type de leaders pour engager sa transformation structurelle et notamment faire face aux défis de sécurité alimentaire, de démographie, de développement durable et de services sociaux que sont l’éducation, la santé et l’accès à l’eau et à l’assainissement. C’est ce qui ressort de la cérémonie de clôture des séminaires de haut niveau sur le thème: «Leadership pour la transformation». C’était le 28 mai à Marrakech, au Maroc, à l’occasion de la tenue des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).

Au cours des échanges, les participants ont indiqué que la véritable transformation socio-économique n’aura lieu que s’il y a un nouveau type de leadership au sommet des gouvernements, des institutions et des entreprises. Et d’esquisser le prototype du nouveau type de leaders, avec pour caractéristiques essentielles la compétence, l’engagement pour le bien-être des populations et l’intégrité. Ce nouvel homme et cette nouvelle femme doit donner l’exemple et servir de modèle aux populations. En matière de gestion, a-t-on souligné, ces nouveaux dirigeants ne doivent pas transiger sur la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques.

Pour le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, Sanussi Lamido, l’Afrique doit, pour avancer, puiser dans son histoire qui donne des exemples de gens dévoués à la cause publique. Selon lui, ces nouveaux leaders permettront d’avoir des États compétents et responsables qui établissent des politiques saines, fournissent des services publics, régulent les marchés et impliquent les citoyens dans le contrôle de ressources publiques.

Lamido a salué le leadership de la BAD au cours des dernières décennies pour sa contribution dans l’amélioration de la gouvernance économique et financière et notamment de l’environnement des affaires.

L’ancien président de la BAD, Babacar Ndiaye, dira, pour sa part, que pour atteindre les objectifs de développement du continent, les leaders doivent être des personnes acquises à la cause du développement. Il les a encouragées à s’approprier les orientations de la BAD dans les secteurs fondamentaux comme l’éducation et le développement durable.

La rencontre a vu la participation de ministres, gouverneurs de Banques centrales, acteurs du secteur privé et de la société civile et de représentants d’organisations régionales et internationales.

Source : BAD