Désir (PS) : “il n’y aura pas de privatisations”

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ésir le 5 mai 2013 à Soustons (Photo : Jean-Pierre Muller)

[07/05/2013 07:20:57] PARIS (AFP) Harlem Désir, Premier secrétaire du PS, interrogé mardi sur le projet gouvernemental de vente de participations de l’Etat dans des entreprises publiques, a assuré qu’il n’y aurait “pas de privatisations”.

Sur BFMTV et RMC, l’eurodéputé a expliqué, à propos de l’évocation par Jean-Marc Ayrault dimanche d’une réduction de la participation de l’Etat dans certaines des ces entreprises: “céder des actifs, ce n’est pas forcément privatiser. En l’occurrence, il n’y aura pas de privatisation”.

“Il s’agira d’utiliser la recette de la vente de parts dans certaines sociétés industrielles pour investir dans de grands plans d’avenir : le numérique, la transition écologique”, a poursuivi M. Désir.

“L’Etat peut décider qu’il peut être intéressant de céder quelques pour cent dans des entreprises industrielles sans mettre en cause sa capacité à y garder une influence”, a insisté le numéro un socialiste.

“Ces cessions ne serviront pas à financer le fonctionnement du budget de l’Etat ou à combler le déficit”, a-t-il assuré. Cependant, il ne faudra pas, dit-il, de désengagement de l’Etat dans des entreprises “où il y a des enjeux de service public”, comme la SNCF ou La Poste.

Il a évoqué en revanche Renault ou France Telecom.

Jean-Marc Ayrault a expliqué dimanche que le gouvernement envisageait de réduire la participation de l’Etat dans le capital “d’un certain nombre d’entreprises publiques” pour consacrer ces sommes à l’investissement, “pas pour boucher les trous du budget”.