La cimenterie marocaine prise en étau par la conjoncture économique

Par : Tallel

Les chiffres du secteur de la cimenterie au Maroc ne sont pas bons pour 2012, et les professionnels ne sont guère optimistes pour 2013. C’est en tout cas ce laisse entendre la presse du Royaume.

En effet, leprésident de l’Association professionnelle des cimentiers du Maroc (APC) et directeur général de Ciments du Maroc, Mohamed Chaibi, a déclaré en substance que 2012 s’est soldée par une baisse de 1,6%, alors que le premier trimestre avait pas enregistré une très forte consommation de +22% par rapport à la même période de l’année précédente, rapporte yabiladi.com.

Le président de l’APC justifie cette situation par des «difficultés que connaît la promotion immobilière, la lourdeur et le resserrement des procédures en termes de permis de construire et d’habiter», sans oublier que «les entreprises du secteur et les particuliers ont connu des problèmes de trésorerie ainsi que la limitation de l’octroi des crédits».

Pour 2013, et selon les résultats des deux premiers mois de l’année, les choses semblent évoluer négativement. Car, en janvier, le secteur a enregistré une baisse de 25%, et 18,41% en février. «Durant la période, le marché a seulement absorbé 2,3 millions de tonnes de ciment, contre près de 3 millions de tonnes sur la même période en 2012». Pour le directeur délégué de l’APC, Ahmed Bouhaouli, «cette baisse est due au recul de l’auto-construction, à la baisse des projets immobiliers et au retard des marchés publics», indique L’Economiste.

Source