La série “Call of Duty” de retour avec un nouveau record de ventes en vue

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ésenté dans un magasin californinien, le 12 novembre 2012 (Photo : Robyn Beck)

[13/11/2012 10:11:14] PARIS (AFP) Habituée à battre année après année des records de ventes à sa sortie, la série de jeux de guerre “Call of Duty” de l’éditeur américain Activision revient cette semaine avec un nouvel épisode prenant place dans le futur et bien parti pour perpétuer cette tradition.

Baptisé “Call of Duty: Black Ops 2”, ce volet a droit mardi à un lancement mondial sur Playstation 3, Xbox 360 et PC. Une version conçue pour la nouvelle console de Nintendo, la WiiU, sera commercialisée en même temps que la nouvelle machine, le 18 novembre aux Etats-Unis et le 30 novembre en Europe.

Après une plongée spectaculaire dans les années 1960 et la Guerre froide dans “Black Ops”, cette suite envoie le joueur en 2025, avec pour toile de fond la lutte contre un activiste nicaraguayen qui menace la sécurité des Etats-Unis en utilisant les réseaux sociaux comme outils de propagande.

“L’équipe avait envie de changer d’époque et utiliser un avenir proche nous permettait de créer notamment un monde totalement nouveau en termes de technologies et d’armement”, explique à l’AFP Mark Lamia, directeur du studio Treyarch qui a développé le jeu.

L’objectif restait néanmoins de façonner un univers le plus crédible possible, en faisant par exemple appel à un spécialiste des armes afin d’imaginer ce à quoi elles pourraient ressembler dans plus de dix ans, avec des robots et des drones ultra-perfectionnés.

“De même, notre monde fictif de 2025 découle des événements qui font aujourd’hui la Une des journaux”, relève M. Lamia.

Épisode le plus ambitieux de la série à ce jour, “Black Ops 2” a été développé par plus de 250 personnes au sein de Treyarch, en deux ans.

Poule aux oeufs d’or

Pour parvenir à maintenir un rythme de sortie d’un opus par an, Activision demande en effet à deux studios de créer de nouveaux volets en permanence, avec des lancements qui alternent, mais des histoires sans aucun lien.

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ésenté dans un magasin californinien, le 12 novembre 2012 (Photo : Robyn Beck)

Poule aux oeufs d’or de l’éditeur américain, “Call of Duty” devrait encore générer un chiffre d’affaires colossal cette année.

En 2011, l’épisode “Modern Warfare 3” avait signé le plus fort démarrage de l’industrie du divertissement en atteignant le milliard de dollars de revenus en seize jours, soit un jour de moins que le film Avatar de James Cameron.

Pour “Black Ops 2”, les revendeurs américains Gamestop et Amazon ont déjà prévenu qu’ils avaient enregistré des pré-commandes d’un niveau sans précédent. Activision devrait très rapidement communiquer sur les ventes après la sortie, comme il en a désormais pris l’habitude depuis plusieurs années.

Côté réalisation, cette production est agréable à l’oeil même si le moteur graphique commence à accuser son âge. Mais les développeurs assument ce choix en insistant sur leur volonté de proposer une action fluide en permanence, en dépit d’un nombre élevé d’ennemis ou d’explosions à l’écran.

La violence de certaines situations, renforcée par le fait que l’aventure se vit à travers les yeux du héros, rend par ailleurs ce titre déconseillé aux moins de 18 ans.

Si l’histoire principale demande moins d’une dizaine d’heures pour être bouclée, les joueurs peuvent ensuite s’affronter sur internet, dans des batailles opposant deux équipes. Et, dans ce domaine aussi, “Call of Duty” tutoie les sommets: en 2011, le jour de la sortie, ce sont ainsi plus de deux millions de personnes qui s’étaient connectées pour s’affronter en ligne.