SNCF : chiffre d’affaires en hausse sur 9 mois mais le fret souffre toujours

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Un fanion portant le logo de la SNCF devant un TER en gare de Bordeaux (Photo : Loic Venance)

[26/10/2012 08:27:28] PARIS (AFP) Le chiffre d’affaires de la SNCF a progressé de 3,7% sur les neuf premiers mois de l’année, à 25,08 milliards d’euros, tiré par ses branches infrastructure et trajets quotidiens, en dépit des difficultés de l’activité fret qui continue de souffrir de la crise.

A périmètre et change constants, les ventes du groupe progressent de 3,2% par rapport à la même période en 2011, indique le groupe vendredi dans un communiqué.

La croissance est essentiellement portée par SNCF Infra et par les branches Voyageurs (“Proximités” et “Voyages”) en hausse respectivement de 4% et 3,2%.

La branche Infra, qui a notamment bénéficié au troisième trimestre de la poursuite des chantiers et des travaux de modernisation du réseau ferroviaire, progresse sur l’ensemble des neuf mois de 2,9% à 3,96 milliards d’euros.

A périmètre et change constants, la progression est toutefois de 6,4% “en neutralisant l’impact comptable défavorable lié principalement à la recomposition” du capital de Systra, filiale d’ingéniérie du transport co-détenue avec la RATP.

SNCF Proximités, la première branche du groupe, enregistre un chiffre d’affaires de 9,51 milliards d’euros (+4%) grâce notamment au dynamisme de la filiale de transport public Keolis, dont l’activité croît de 7,8% et qui réalise 47% de son activité à l’international.

L’activité de SNCF Voyages (TGV et autres trains à réservation) a été marquée au 3e trimestre par le lancement d’une nouvelle offre de cartes de réduction SNCF ainsi que de iDBUS, la nouvelle offre de transport en autocar longue distance au départ de Paris et de Lille, à destination de Bruxelles, Amsterdam et Londres.

Le chiffre d’affaires de la branche s’établit à 5,62 milliards à fin septembre en progression de 3,2% par rapport aux neuf premiers mois de 2011.

La croissance des ventes de “Voyages” au 3e trimestre, de +0,5%, marque un ralentissement sensible par rapport au premier semestre 2012, lié en particulier à la baisse des déplacements professionnels, explique-t-on à la SNCF.