![]() |
| Le logo de PSA (Photo : Lionel Bonaventure) |
[21/02/2012 23:21:27] PARIS (AFP) Le constructeur automobile française PSA Peugeot Citroën a dit mardi examiner “des projets de coopérations et d’alliances” à propos desquels “des discussions sont en cours”, alors que le site LaTribune.fr a fait état de négociations avancées pour un mariage avec General Motors.
“PSA Peugeot Citroën examine des projets de coopérations et d’alliances”, selon un bref communiqué. “Des discussions sont en cours et il n’y a aucune certitude qu’elles aboutissent”, précise-t-il, sans évoquer le nom de General Motors.
En janvier, le français s’était dit “ouvert” à l’idée d’une alliance avec un autre constructeur, après avoir connu une année 2011 difficile.
Auparavant, le site LaTribune.fr avait fait état de discussions entre PSA et General Motors “entamées il y a plusieurs mois” et “entrées dans leur phase finale”. Il citait une source officieuse selon laquelle ces discussions sont “avancées” et visent “une alliance, pas des coopérations ponctuelles”. Elles “n’ont pas encore abouti, il n’y a pas d’accord à ce stade”, a dit la source.
Une annonce pourrait être faite début mars à l’occasion du salon de l’automobile de Genève, selon LaTribune.fr.
PSA avait démenti en janvier des rumeurs dans la presse italienne concernant un rapprochement avec l’italien Fiat-Chrysler. Mais le nouveau directeur des marques du numéro un français du secteur, Frédéric Saint-Geours, avait indiqué que PSA était “tout à fait ouvert” à l’idée d’un mariage, à condition de “trouver le bon partenaire”. “Pour l’instant, il n’y a pas d’alliance en cours”, avait-il ajouté.
Il y a deux ans, PSA avait tenté de s’allier au japonais Mitsubishi mais l’opération avait échoué. Le projet avait été enterré en mars 2010. La presse avait alors fait état d’une certaine réticence de la famille Peugeot, détentrice de 30,3% du capital et 45,74% des droits de vote.
Les ventes du numéro un français du secteur, et numéro deux européen, ont souffert en 2011 de la mauvaise santé du marché automobile européen. Elles ont reculé de 1,5% dans le monde à 3,5 millions de véhicules, plombées par de mauvaises performances en Europe.



