Tunisie : Ces grèves qui font mal à l’économie du pays

Par : Tallel

attt-0211201143_n.jpgElles sont certes légitimes –ou la plupart d’entre elles-, mais elles font mal à
l’économie nationale. “Elles“ ce sont ces grèves et revendications à répétition
dont certaines interviennent dans plusieurs activités vitales pour le pays.

Agence tunisienne de transport terrestre, tourisme (hôtellerie), ENI,
SNCFT,
Office de l’aviation civile et des aéroports, sont entre autres des secteurs ou
services qui sont secoués par des mouvements de grève qui ont un impact
hautement négatif sur l’économie tunisienne.

En effet, le dernier en date, c’est le mouvement de grève lancé par les ouvriers
de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) à partir de ce mercredi
2 novembre 2011 à la demande de l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT). Dans
un communiqué publié lundi, ce syndicat souligne que «la grève se poursuivra
jusqu’à la satisfaction des demandes “légitimes” du personnel de l’OACA». Et le
secrétaire général de l’UTT, Abdelaziz Zouari, de préciser, selon la TAP, que
cette «grève concernera les aéroports internationaux de Tunis- Carthage, Tozeur-Nefta,
et Djerba-Zarzis».

Le syndicat de base de l’UTT exige, notamment, de «faire bénéficier les agents
d’un parcours professionnel avec une ancienneté de 10 ans pour le même parcours
et d’assurer à ces derniers une formation continue dans tous les domaines et
spécialités en vue d’un avancement dans leur carrière professionnelle».

Mais deux autres revendications nous paraissent étonnantes et concernent le
recrutement «des enfants du personnel de l’Office dans toutes les catégories
professionnelles, selon des pourcentages fixés à l’avance», ainsi que la
«régularisation de la situation administrative des agents en fonction de leurs
diplômes scientifiques».

Alors question: est-il concevable de penser une telle revendication dans la
Tunisie nouvelle? Décidément, les habitudes sont têtues.