La Bourse de Londres le 22 septembre 2011 (Photo : Facundo Arrizabalaga) |
[23/09/2011 08:16:10] PARIS (AFP) Très fébriles, les Bourses européennes ont ouvert en hausse vendredi, tentant de rebondir au lendemain d’un jeudi noir, mais Paris et Londres sont brièvement repassées dans le rouge, en raison des fortes inquiétudes quant aux risques de récession aux Etats-Unis et de la crise des dettes publiques.
La Bourse de Paris a ouvert en hausse de 1,43% avant de repiquer dans le rouge quelque 30 minutes plus tard puis de se stabiliser à 7H54 GMT, tout comme Londres. De leur côté Francfort (+0,11%) et Madrid (+0,08%) retournaient à l’équilibre à la même heure, après avoir elles aussi ouvert en nette hausse. Milan gagnait encore 0,77%.
La pression demeure alors que les ministres des Finances et les présidents des Banques centrales des pays du G20 sont réunis depuis jeudi à Washington.
Les responsables politiques des principaux pays de la planète se sont engagés à soutenir la croissance vacillante et leurs banques centrales, qui jouent depuis plusieurs semaines un rôle de pompiers face à la crise, ont assuré qu’elles continueront “à soutenir la reprise”.
Les Bourses asiatiques ont quant à elles plongé vendredi pour la deuxième séance consécutive, dans le sillage de Wall Street et des bourses européennes, fortement influencées par les annonces pessimistes de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur la première puissance économique mondiale.
Seule la Bourse de Tokyo, fermée pour cause de jour férié, échappait au marasme.
Hong Kong a cédé 2,38% à l’ouverture après avoir perdu près de 5% jeudi et Shanghaï a ouvert en baisse de 1,54% après s’être repliée de 2,78% la veille.
Aucune statistique macroéconomique n’est attendue ce vendredi et les thématiques de la crise de la dette et du ralentissement économique resteront au coeur des préoccupations.
“La dégradation de la conjoncture est générale. Sous l?effet de la prise de conscience que les facteurs temporaires qui ont pesé au printemps (le séisme japonais du 11 mars, ndlr) n?étaient pas seuls responsable du ralentissement”, les marchés pourraient encore paniquer, notent les analystes d’Aurel BGC.
La Grèce reste également au coeur de la tourmente.