Banques : le président de Barclays en désaccord avec le plan Obama, selon la presse

photo_1264339123771-1-1.jpg
ésident de la banque Barclays Capital, Hans-Joerg Rudloff, le 21 avril 2008 à Londres (Photo : Carl de Souza)

[24/01/2010 13:19:20] GENEVE (AFP) Le président de la banque Barclays Capital, Hans-Joerg Rudloff, a qualifié de “populiste” les propositions de réforme du secteur bancaire américain présentées par le président américain Barack Obama, dans une interview publiée dimanche par la presse.

M. Rudloff a reconnu dans le journal suisse Sonntag que le système financier étaient au seuil d’un changement majeur.

Mais il a estimé que les mesures annoncées par Barack Obama, qui a attaqué frontalement les banques jeudi en annonçant son intention d’inscrire dans la loi des mesures limitant leur taille et leurs activités, ne répondaient pas aux attentes de dialogue entre secteur bancaire et gouvernement.

“On peut juste considérer cela comme une diversion tactique populiste” a déclaré le président de Barclays au journal, ajoutant que ce projet était “vague”, mal conçu et difficilement réalisable.

“Nous, les banques, sommes conscients qu’une nouvelle régulation sera destinée à une meilleure protection de l’épargne et des dépots. Les banques seront donc obligées de moins spéculer”, a-t-il dit.

“Mais cela ne signifie en aucun cas que quelqu’un puisse mettre les régulations du siècle dernier au placard” a ajouté M. Rudloff, estimant que les banques devaient changer leur “culture”.

“Nous sommes au début d’un nouveau chapitre de l’histoire de la finance et certainement face a une restructuration complète de l’industrie bancaire toute entière”, a-t-il ajouté.