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    Une délégation de la BAD, conduite par le Directeur des Opérations pour 
    l’Afrique de l’Ouest A. Janvier Litsé, participe à la table ronde des 
    bailleurs de fonds sur le Togo se tient les 18 et 9 courant à Bruxelles. La 
    banque a mis, pendant trois semaines, un expert à la disposition du 
    gouvernement togolais afin de l’aider à bien préparer cette rencontre à 
    laquelle participeront d’autres institutions de financement du développement 
    dont la Banque mondiale, le FMI, l’Union européenne, le PNUD, la BOAD et la 
    CEDEAO.  
    «C’est la toute première réunion des bailleurs de fonds sur le Togo après 15 
    années d’absence. La BAD accorde d’autant plus d’une importance à sa 
    participation à ces discussions que le Togo bénéficie de la facilité mise en 
    place en faveur des Etats fragiles», a déclaré M. Litsé. 
    La délégation togolaise, avec à sa tête le nouveau Premier ministre Gilbert 
    Fossoun Houngo, entend obtenir des bailleurs de fonds des engagements pour 
    le financement de son plan programme d’urgence 2008-2009. Elle souhaite 
    également convaincre les partenaires au développement de la nécessité de 
    financer le programme intérimaire du pays qui couvre la période 2008-2010 
    ainsi que le Document intérimaire de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP). 
    Souhaitant aider le pays à remonter la pente, la BAD a, dès le mois de mars 
    dernier, procédé à l’annulation de la dette du Togo, qui est devenu ainsi le 
    premier bénéficiaire de l’initiative pour les Etats fragiles. Celle-ci a, 
    rappelle-t-on été décidée par la direction de la banque pour aider les pays 
    membres régionaux en sortie de crise ou de conflit à travers une allocation 
    de ressources de près de 600 millions de dollars. 
    Le président de la BAD, Donald Keberuka, s’était rendu en février dernier à 
    Lomé pour assurer les autorités togolaises de la volonté de la banque de se 
    tenir à leurs côtés dans la mise en œuvre de leurs reformes économiques, 
    après 15 ans de suspension de l’aide internationale.  
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