Entreprises : La maîtrise d’énergie, côté jardin !


Par Maryam OMAR

Côté cour, la maîtrise d’énergie est (il faut le dire!) une autre obligation
à ajouter à la longue liste de ce que les chefs d’entreprise ont comme
devoirs de toutes sortes ! Mais (il faut également le dire !), ils sont loin
d’être seuls pour l’affronter car nous savons tous aujourd’hui qu’il s’agit
de l’une des grandes priorités nationales au moment où l’énergie, sous
pratiquement toutes ses formes, coûte irréversiblement cher.

 

Dans une rencontre que vient d’organiser l’Agence nationale pour la maîtrise
de l’énergie (ANME) avec les médias, les engagements de l’Etat ont été
renouvelés avec force pour qu’il ne persiste aucun doute dans les esprits
quant aux outils qu’il met désormais à la disposition des chefs
d’entreprise.

 

C’est donc côté jardin que fleurissent les subventions, les encouragements,
les dégrèvements… très particulièrement à l’adresse des entreprises les plus
gloutonnes en énergie ; c’est-à-dire 300 entreprises industrielles
consommant 1,5 million de tonnes équivalant pétrole (tep), 325 entreprises
de services consommant 300 mille tep et 75 entreprises de transport
consommant 640 mille tep.

 

Et là, l’Etat va jusqu’à l’encouragement de ceux qui produisent eux-mêmes
leur propre énergie à vendre leur surplus de production à la STEG. Il est
également prêt à assumer, jusqu’à 70%, des investissements immatériels,
spécialement comme un encouragement à mener des études !

 

C’est que, tous comptes faits, le plus difficile pour les chefs d’entreprise
(enfin, une grande partie), c’est de se rendre enfin compte qu’il est
vraiment utile de rejoindre le peloton des unités qui ont rejoint un
programme de maîtrise d’énergie… et surtout que cela fait gagner de l’argent
!