‘’Industrie’’ culturelle : Pourquoi en sommes-nous absents ?


Par Maryam OMAR

Alors que Tunis abrite une rencontre de niveau international sur le thème:
“Industries culturelles : Analyse financière et économique des projets
culturels”, on se demande pourquoi un tel marché aux perspectives
extraordinaires manque tellement d’ambition dans notre pays. Comme si nos
hommes d’affaires étaient coupés du monde, ne voyant pas, non seulement ceux
qui ont les pieds à l’étrier depuis longtemps mais également ceux qui ont
émergé petit à petit et qui ont fini par se faire un nom.
 

Car beaucoup se sont mis sur les rangs de la première cohorte constituée de
Time Warner, Bertelsmann, Vivendi, Viacom, Walt Disney Company, Sony
Corporation… qui font la pluie et le beau temps dans l’industrie du livre,
de la musique, du cinéma, de la télévision, la radio, les jeux vidéo…

 

Un marché de plus en plus dynamique alors que tout le monde est convaincu
que la consommation de biens culturels produit des effets bénéfiques pour
l’ensemble de la société. Victor Hugo mettait cet effet en avant lorsqu’il
disait qu’ouvrir une école signifiait fermer une prison.

 

Mais alors, est-il trop tard pour nous y mettre ? En tous cas, mieux vaut
tard que jamais, et c’est là le principal challenge de cette rencontre
organisée par la compagnie Tunis Ré, gestionnaire du Fonds de Garantie des
Industries Culturelles, en collaboration avec l’Organisation Internationale
de la Francophonie, le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du
patrimoine et l’Association Professionnelle des Banques, avec l’aide d’une
pléiade d’intervenants tunisiens et internationaux.

 

Et aux hommes d’affaires qui hésitent encore, sachez que le Fonds de
garantie des industries culturelles (que gère Tunis Ré) apporte son concours
aux différentes filières culturelles, telles que l’édition, l’image
(cinéma), la musique, le Multimédia et les espaces culturels.