Les syndicats inquiets sur l’avenir de l’usine Renault à Sandouville

 
 
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Chaîne de fabrication de la Laguna III, à l’usine Renault de Sandouville, le 30 août 2007 (Photo : Robert Francois)

[07/03/2008 17:51:43] LE HAVRE (AFP) Les syndicats de l’usine Renault de Sandouville, près du Havre, ont fait part vendredi de leurs inquiétudes après les déclarations du numéro 2 du groupe évoquant la possibilité de la fermeture de l’une des deux lignes de production du site.

“Les salariés sont très inquiets d’autant que nous apprenons ces informations par l’extérieur, ce que nous regrettons vivement”, a déclaré Guy Vallot, secrétaire FO du comité d’entreprise. “C’est comme si on voulait générer un sentiment de peur parmi les salariés”, a dit pour sa part Josiane Kharo, déléguée syndicale CGT.

Le directeur général adjoint de Renault, Patrick Pelata, a évoqué la possibilité de fermer une des deux lignes de production du site. Sur l’une sont assemblées les nouvelles Laguna, sur l’autre les Vel Satis et les Espace. “On peut très bien faire fonctionner une usine avec une seule ligne”, a-t-il déclaré au journal La Tribune, dans son édition de vendredi.

L’inquiétude est née dans cette usine des ventes inférieures aux objectifs de la nouvelle Laguna, lancée en octobre 2007. Pour réduire la production, le groupe a décidé dix jours de chômage économique au sein de l’usine en février et mars et l’arrêt de l’équipe de nuit mise en place en janvier.

Les syndicats réclament l’attribution de nouveaux véhicules à cette usine pour maintenir en activité la ligne de production de l’Espace et de la Vel Satis qui arrivent en fin de vie. “C’est incontournable si on veut conserver l’emploi autour de 3.900 salariés”, a précisé M. Vallot.

 07/03/2008 17:51:43 – © 2008 AFP