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  Abdelaziz Dargouth avait fait décoller la fusée Centre des Jeunes 
    Dirigeants (CJD/UTICA), aujourd’hui Mme Monia Essaïdi a pris le relais pour 
    la mettre en orbite. C’est en tout cas le sens de son message lors de la 
    première conférence de presse du nouvel exécutif du CJD, tenue dans un hôtel 
    de la capitale, en présence des différents partenaires du Centre (Tunisiana, 
    Fondation Konrad Adenauer, BFPME, BTS, API…). 
    Pour l’heure, la vision a été affirmée, les ambitions déterminées, reste 
    maintenant à mettre en place une organisation à même de les permettre à 
    travers bien entendu un plan d’action. 
    Certains diront sans doute que l’habit de ces ambitions est trop grand pour 
    une organisation composée essentiellement des dirigeants bénévoles, mais il 
    faut savoir que rien de grand n’a été accompli dans ce monde sans ambitions. 
    Celles-ci s’accomplissent souvent par la détermination voire par la foi 
    qu’on a pour le faire. Sur ce point, l’équipe Monia Essaïdi montre des 
    préjugés favorables. Malgré cela, Abdelaziz Dargouth –celui qui a donné au 
    CJD l’aura qu’il a aujourd’hui- tout en se félicitant du slogan choisi pour 
    ce mandat ‘’Tous ensemble pour l’action’’, n’a pas manqué de rappeler qu’il 
    faut agir et agir. Autrement dit, priorité à l’action de tous les membres du 
    bureau… Et il sait de quoi il parle.  
    Concernant la vision, le CJD se veut un mouvement professionnel 
    représentatif du jeune dirigeant tunisien, à la fois crédible et indépendant 
    ; mais également un creuset de propositions et d’échanges à même d’enrichir 
    et d’influencer le débat sur l’avenir socioéconomique de la Tunisie, et bien 
    d’autres. 
     
    Les ambitions ou plutôt les objectifs du bureau exécutif du CJD au cours de 
    son mandat sont à la fois quantitatifs et qualitatifs : atteindre 1000 
    adhérents en 2009 (contre environ 400 aujourd’hui), doubler sa présence dans 
    les régions (entre 16 et 17, contre 8 aujourd’hui), participer activement à 
    la création d’un réseau méditerranéen des jeunes dirigeants, renforcer ses 
    relations avec les structures d’appui dans le but de rendre plus propice 
    l’environnement de l’entreprise, démarrage de l’école JD qui abritera des 
    stages de formations spécifiques pour le jeune dirigeant, etc. 
    Pour ce faire, le nouveau bureau national compte s’entourer d’une ‘’rampe 
    d’exécution’’ à travers une pléiade de commissions : commission thématique, 
    de formation, de développement régional, de création d’entreprises, et ce 
    aux côtés des autres postes (communication relations internationales, 
    relations avec le secteur financier –l’argent est le nerf de la guerre ou 
    plutôt source de toutes les réussites-, relations avec les structures 
    d’appui ou l’université…). 
 En somme, les objectifs et le plan d’action qu’il s’est concocté, c’est du 
    solide. Mais pour pouvoir les atteindre, il faudra que tous les membres du 
    bureau accordent leurs cordes, au sens musical du terme.  
    Par ailleurs, les questions des journalistes ont justement concerné les 
    objectifs, mais également ‘’l’âge du jeune’’ (qui était de 42 ans et qui 
    passe maintenant à 45 ans), et bien entendu le torchon qui brûle entre le 
    bureau national et le CJD Sousse.  
    Pour finir, qu’il nous soit permis, d’exprimer ici, notre inquiétude quant à 
    la participation active de tous les membres aux débats, car hier nous avons 
    eu l’impression que les autres étaient moins actifs pour ne pas dire absents 
    alors qu’ils ont beaucoup à dire, en tout certains d’entre eux. On espère 
    que lors des prochaines rencontres avec les médias ils vont se manifester un 
    peu plus. Il le faut pour la bonne marche du Centre…  
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