Mauritanie : une nouvelle stratégie du Groupe de la Banque mondiale pour améliorer la gouvernance et stimuler le secteur privé

Mauritanie : une nouvelle stratégie du Groupe de la Banque mondiale pour
améliorer la gouvernance et stimuler le secteur privé

Le Conseil des Administrateurs de
la Banque mondiale vient d’approuver une nouvelle stratégie d’aide-pays
(CAS) pour la Mauritanie pour la période 2008-2011, dont l’objectif général
est de «renforcer la gouvernance économique, de développer les capacités du
secteur privé et de favoriser l’amélioration du climat de l’investissement,
tout en continuant à lutter contre la pauvreté et les inégalités tant dans
les villes qu’en milieu rural ».

 

Dans le cadre de la nouvelle CAS,
le Groupe de la Banque mondiale, les autorités nationales et les partenaires
du développement vont collaborer pour «améliorer la gestion des finances
publiques, assurer la bonne gestion des revenus pétroliers et renforcer
l’équilibre des pouvoirs entre les institutions publiques. La CAS appelle à
accroître la participation des populations locales – notamment par un
contrôle indépendant du portefeuille de la Banque – et à renforcer les
capacités des organisations de la société civile ».

 

La nouvelle CAS comporte cinq
piliers alignés sur le second Document de stratégie pour la réduction de la
pauvreté de la Mauritanie (DSRP-2) autour des problématiques suivantes :

 

• accélérer la
croissance et maintenir l’équilibre macroéconomique ;

• installer la
croissance dans l’environnement économique des pauvres ;

• développer les
ressources humaines et généraliser l’accès aux services sociaux de base ;

• améliorer la
gouvernance et le renforcement des capacités ;

• renforcer la
supervision stratégique des programmes, le suivi, l’évaluation et la
coordination.

 

Pendant les quatre années à
venir, la Banque va renouer le dialogue avec le secteur privé dans le cadre
d’un projet d’assistance technique au secteur privé et au secteur financier
visant «à faciliter le développement de ces deux secteurs en étroite
collaboration avec la SFI et la MIGA », «à développer les investissements
non pétroliers dans l’économie, à améliorer la solidité et l’efficacité du
système financier mauritanien et à favoriser l’établissement de partenariats
public-privé dans le secteur énergétique ».

(Source :
Banque Mondiale