CITA2007, ou l’automobile sous toutes ses coutures

Par : Tallel

auto02052007.jpgL’Ecole
nationale d’ingénieurs de Sousse et l’Université de Sousse, en collaboration
avec le Technopôle de Sousse et l’Institut supérieur des sciences appliquées
et de technologie de Sousse, ont organisé les 26 et 27 avril 2007 dans un
hôtel de la région la 4ème édition du Colloque international des
technologies automobiles, placé sou le patronage du ministre de
l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie.

Au programme de ce colloque, six thèmes principaux qui ont été développés et
argumentés essentiellement par des experts et universitaires tunisiens,
algériens et français, ainsi que de nombreux étudiants, à savoir :
‘’énergies alternatives’’, ‘’voiture intelligente et la ville’’,
‘’ingénierie mécanique appliquée à la voiture’’, ‘’sécurité automobile’’,
‘’vigilance’’ et électronique et compatibilité électromagnétique’’.

Après l’ouverture du colloque par le recteur de l’université de Sousse,
les travaux ont débuté par un exposé sur ‘’Réalités et données nationales
sur le secteur automobile et ses perspectives’’, présenté par M. Magtouf
DALLAGI, de l’Agence de promotion de l’industrie (API).

Ensuite, il y a eu les exposés des thèmes proprement dits du colloque. En
effet, la première session a porté sur ‘’Les énergies alternatives’’. Le
premier intervenant, fut M. Pierre BEUZIT, qui exposé sur : ‘’L’hydrogène
peut-il remplacer le pétrole dans l’automobile ?’’, une question on ne peut
plus d’actualité par les temps qui courent.

Toujours sur le même chapitre, M. Faouzi ASKRI, professeur à l’Ecole
nationale d’ingénieurs de Monastir, prendra le relais pour parler de
‘’l’hydrogène, un vecteur énergétique Stockage du H2 dans des hydrures
métalliques’’. Il sera suivi par Hmaied Ben NTICHA sur ‘’les nouveaux
procédés de combustion dans les moteurs automobile’’, et Mustapha BOUCHETARA
(de l’Université des Sciences et Technologies d’Oran –Algérie) sur les
‘’possibilités d’économie d’énergie et de dépollution des véhicules
particuliers’’.

La 2ème session a abordé la question de ‘’la voiture
intelligente et la ville’’, avec des sous-thèmes tels que ‘’De la voiture
intelligente … à la route automatisée’’, présenté par Professeur Claude
LAURGEAU (Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris – France) ; ‘’Les
politiques de gestion des déplacements de la ville : Cas de la région Ile de
France’’, (par Habib HAJ SALEM, GRETIA à l’INRETS – France) ; ‘’Contrôle et
sécurisation de la conduite des véhicules à base de modules embarqués et
communication DSRC’’ (par Najeh MANAI et Faten BEN ABEDALLAH, ENISo – ENIT,
Tunisie).

Quant à la session 3, ‘’Ingénierie mécanique appliquée à l’automobile’’,
elle a notamment porté sur ‘’l’évolution de l’ingénierie mécanique dans le
domaine des moteurs automobiles’’ (par Jean-Louis LIGIER, Renault France),
‘’Simulation numérique et prototypage virtuel sur ordinateur du comportement
vibroacoustique d’organes et de caisses automobile’’ (par Pr Mohamed Ali
HAMDI, UTC – France), etc.

Les travaux de la première journée se sont achevés par une table ronde
axée sur Les besoins en formation pour l’automobile en Tunisie.

Au cours de la 2ème journée, d’autres thèmes ont été
présentés, tels que ‘’l’approche générale de la sécurité secondaire ou
passive : outils, méthodes, résultats et perspectives’’ (par Jean-Pierre
VERRIEST, INRETS – LBMC – France), ‘’l’application de la technologie
nouvelle à la sécurité automobile: simulation cinématique et reconstruction
tridimensionnelle’’ (par Slah GANNOUCHI, Faculté de Médecine de Sousse –
France), ‘’l’architecture et contraintes des systèmes électroniques
embarqués dans l’automobile’’ (Majed HALILA, Hcell Engineering – France
–Tunisie), ou ‘’les nouveaux enjeux de la filière automobile et le rôle des
équipementiers’’ (par Jacques MONNET).

Si ce colloque a abordé tous les aspects de l’automobile et autour, on
regrettera cependant son aspect purement scientifique, car au-delà du
véhicule et ses composantes techniques et technologiques, il y a les usagers
mais aussi les autres. Voilà le reproche qu’on pourrait faire à ce colloque
qui, malgré tout, a connu un franc succès.


T.B.