L’expansion de Maroc Telecom se poursuit

Par : Tallel
 
 

telephone200906179.jpgDécidemment, l’appétit de l’opérateur historique des télécommunications
marocain semble sans limites. En effet, après la Mauritanie (Mauritel) et la
France (Mobisud), Maroc Télécom vient de prendre une participation de 51%
dans le capital de l’opérateur public des télécoms du Burkina Faso, ONATEL.
Nouvelle phase d’une stratégie ambitieuse de développement au niveau
africain et à l’international ? C’est fort possible. Et c’est global pour la
plupart des groupes du Royaume chérifien…

La convention de privatisation d’ONATEL a été signée le 29 décembre dernier
à Ouagadougou entre le gouvernement burkinabé et Maroc Télécom. Pour
acquérir les 51%  d’ONATEL, Maroc Télécom a déboursé quelque 220 millions
d’euros.   

L’objectif visé par cette opération est de permettre à l’opérateur des
télécommunications du Burkina Faso de se développer dans un environnement
concurrentiel. Et Abdessalam Ahizoune, PDG de Maroc Télécom, tout en se
félicitant de la transparence et de la rigueur ayant entouré le processus de
cession des 51% du capital d’ONATEL, souligne : «Nous sommes fiers que Maroc
Télécom ait été désigné comme partenaire stratégique de l’ONATEL qui est une
entreprise solide et dispose d’un important potentiel de croissance», à
l’issue de la signature, tout en promettant de faire d’ONATEL un opérateur
de référence dans la sous-région…


Par ailleurs, l’opérateur marocain ‘’s’engage à faire bénéficier ONATEL de
son expérience et expertise, et d’œuvrer pour l’optimisation des réseaux,
création de synergies en matière d’approvisionnement afin de réduire les
coûts, observation des meilleures pratiques en matière de gestion, de
développement de nouvelles offres’’. Sans oublier la mise en place d’un plan
de développement des services Internet, ADSL et autres à travers la
proposition des offres de télécommunications pour les ménages et pour les
entreprises. 

Ainsi,
pour M. Ahizoune, ‘’la population doit bénéficier de services faciles
d’accès, simples d’utilisation et à des prix abordables’’ a insisté
Abdesslam Ahizoune.  

Rappelons enfin qu’ONATEL -avec sa filiale Telmob- a réalisé un chiffre
d’affaire de 103 millions d’euros en 2005 ; à fin 2006, son parc d’abonnés
se compte à 400 mille au service mobile, ce qui correspond à 39% de part de
marché, et de 100 mille abonnés au téléphone fixe.  

Il faut
également dire que le taux de pénétration au Burkina Faso pour le mobile est
de seulement 8% et 0,8% pour le fixe, d’où l’attractivité du marché
burkinabé.