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     ACCORDS DE L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE 
    REUNION DES EXPERTS AFRICAINS A TUNIS 
  
    LE 
    VICE-PRESIDENT KANE SOULIGNE LES EFFORTS DE LA 
    BAD 
    EN FAVEUR DE L’INTEGRATION DES ECONOMIES AFRICAINES 
  
    Communiqué 
  
    Tunis, 25 novembre 2004 – 
    A l’occasion de la réunion des négociateurs et officiels africains qui s’est 
    tenue à Tunis le 25 novembre 2004 pour examiner les conclusions des accords 
    intervenus à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), en juillet 2004, M. 
    Ousmane Kane, Vice-Président de la Banque africaine de développement (BAD) a 
    présenté les efforts effectués par la BAD directement ou indirectement en 
    faveur d’une intégration progressive des économies africaines dans 
    l’économie mondiale. 
  
    Il a notamment 
    souligné quatre aspects se rapportant à ce soutien de la BAD qui sont les 
    suivants: 
  
    -Les prêts à 
    l’appui des réformes, la libéralisation des politiques commerciales, 
    fiscales et de change, en partenariat avec les institutions de Bretton Woods; 
    -le financement 
    des entreprises privées, à travers les lignes de crédit pour les petites et 
    moyennes entreprises (PME) et directement pour les entreprises de dimensions 
    plus importantes; 
    -le soutien au 
    volet infrastructure du Nouveau partenariat pour le développement de 
    l’Afrique (NEPAD) à travers la préparation du Programme d’action à court 
    terme couvrant les infrastructures régionales dans les domaines du 
    transport, de l’énergie, des technologies de l’information et de la 
    communication, de l’eau et de l’assainissement; 
    -le renforcement 
    des capacités pour permettre aux pays africains de participer plus 
    efficacement aux négociations. 
  
    M. Kane a par 
    ailleurs insisté auprès des négociateurs africains pour qu’au « delà des 
    formules concernant les tarifs et les subventions agricoles, les prochaines 
    négociations (Hong Kong 2005) permettent à l’Afrique de se servir du 
    commerce international comme d’un instrument pour son développement ».
     
  
    Il a tout 
    particulièrement recommandé que des « positions apparemment contradictoires 
    soient conciliées, à savoir : celles des pays émergents favorables à une 
    libéralisation rapide des échanges, celles de pays importateurs nets de 
    produits alimentaires, celles de pays préoccupés par la réduction des 
    subventions aux exportateurs de l’Organisation pour la coopération et le 
    développement économique (OCDE), celles de pays dépendants de quelques 
    exportations, préoccupés par l’érosion des préférences et celles de pays qui 
    redoutent les pertes de recettes douanières ». 
  
    S’agissant des 
    efforts de l’Afrique en matière de commerce international, le Vice-Président 
    de la BAD a indiqué que ce continent avait entrepris depuis deux décennies 
    de vastes programmes de réformes économiques, en particulier dans le domaine 
    des politiques de change, et des politiques commerciales et budgétaires. Il 
    a en outre noté que les Etats africains avaient signé des accords 
    commerciaux bilatéraux, notamment la Loi sur la croissance et les 
    opportunités en Afrique (AGOA) avec les Etats-Unis d’Amérique, des accords 
    d’intégration sous régionaux, des accords avec l’Union Européenne et qu’ils 
    s’étaient structurés en Communautés économiques sous-régionales, maintenant 
    coordonnées par la Commission de l’Union Africaine. M. Kane a souligné que 
    depuis 2001, l’Afrique s’était dotée d’un Programme intégré pour le 
    développement du continent, le NEPAD qui est très favorable à la promotion 
    des échanges internationaux. 
  
    La rencontre de 
    Tunis avait pour objectif de permettre aux négociateurs commerciaux 
    africains et autres experts des secteurs publics et privés d’évaluer en 
    détail l’accord intervenu le 31 juillet 2004 au sein de l’Organisation 
    mondiale du commerce (OMC), concernant les modalités pour les négociations 
    sur les produits agricoles, l’accès au marché des produits non-agricoles de 
    même que les modalités pour les négociations sur les facilités commerciales. 
    La réunion était co-organisée par la BAD, la CEA, l’UA et le PNUD. 
  
    06 – 12 – 2004 :: 
    16:00 
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