No logo : La Tyrannie des marques

Par : Autres

No logo : La Tyrannie
des marques

de Naomi
Klein, Michel Saint-Germain (Traduction)

logo23012004.jpgZéro
espace, zéro choix, zéro boulot : tel est, selon Naomi Klein, la société
issue de la mondialisation et du règne des marques. Zéro espace, car la
ville est envahie par la publicité. Les logos s’étalent même sur nos
vêtements.

 

Zéro choix, car le commerce
indépendant ou local disparaît au profit de chaînes. Manger un en-cas veut
souvent dire aller au McDo, de New York à Marseille, en passant par Buenos
Aires. Zéro choix, c’est aussi l’influence des marques sur notre imaginaire,
notre personnalité : impossible d’offrir une veste si ce n’est pas une Gap.

 

Troisième conséquence de la
mondialisation : zéro boulot. Les années quatre-vingt-dix ont marqué un
tournant dans la conception même de la marque : les entreprises ne vendent
plus des objets, mais des concepts. Nike ne produit plus des chaussures de
sport, mais devient le sport à l’état pur. Résultat : les budgets et
l’énergie de l’entreprise sont centrés sur le branding. La production, elle,
devient secondaire et est délocalisée dans le Tiers-Monde.

 

Ces emplois perdus en Occident
devraient logiquement alimenter la croissance du Tiers-Monde. Or, selon
l’auteur, les conditions de travail sont tellement pénibles et les salaires
tellement bas dans les sweatshops des zones franches que cette
délocalisation ne profite pas à ces populations, mais uniquement aux
multinationales. Alors comment réagir ? Puisque les États semblent
impuissants, boycotts, manifestations anti-mondialisation, information des
consommateurs semblent être les armes des citoyens. Certaines font reculer
l’empire des marques…

 

Naomi Klein, journaliste
indépendante canadienne, offre avec No Logo une enquête de terrain,
alimentée de nombreux chiffres et témoignages. S’inscrivant dans le
mouvement anti-mondialisation qui s’affirme de Seattle aux campagnes
françaises contre la malbouffe, No Logo est en passe de devenir un
livre-culte. Cela malgré quelques pistes non explorées : en effet, a qui
profite la mondialisation ? N’est-ce pas elle qui alimente aussi en produits
de qualité et très bon marché nos propres supermarchés offrant à ceux qui
n’en avaient pas les moyens auparavant un accès aux biens de consommation ?
–Valérie Plomb.
 

Langue : Français Éditeur : Actes Sud
(20 septembre 2003)
Collection : Babel
Format : Poche – 743 pages
ISBN : 2742737804
Dimensions (en cm) : 4 x 11 x 18

 

 

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