Au terme d’un match nul (1-1) face à la Tanzanie, mardi à Rabat, la sélection tunisienne a validé son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025 en terminant deuxième du groupe C. Une qualification accueillie avec soulagement, mais aussi avec beaucoup de lucidité dans le discours des acteurs, conscients des limites affichées durant la phase de groupes.

Trabelsi : « Les résultats ne sont pas bons »

En conférence d’après-match, le sélectionneur national Sami Trabelsi n’a pas cherché à masquer les difficultés de son équipe. Revenant sur le contexte général, il a souligné que la Tunisie traverse « une nouvelle phase », marquée par des éliminations précoces lors des précédentes éditions de la CAN, dont celle de Côte d’Ivoire 2023.
« Je ne peux pas dire que les résultats obtenus jusqu’à présent dans cette édition sont bons », a-t-il reconnu, ajoutant que le niveau de jeu montré face à l’Ouganda, au Nigeria et à la Tanzanie « n’était pas de haute qualité ». Pour autant, le technicien a insisté sur l’essentiel : la qualification pour les huitièmes de finale, objectif minimal mais indispensable pour la suite du parcours.

Gharbi : « L’essentiel est la qualification »

Auteur de l’ouverture du score sur penalty, Ismail Gharbi a mis en avant les efforts fournis par ses coéquipiers dans une rencontre qu’il a qualifiée de « difficile ».
« Nous avons fait un gros effort pour gagner, mais la chance n’était pas de notre côté », a-t-il déclaré, estimant que la qualification reste le point le plus important. Le milieu offensif tunisien a assuré que la concentration du groupe est désormais tournée vers le prochain rendez-vous contre le Mali, en huitièmes de finale.

Hannibal : « Tirer des enseignements »

Même son de cloche du côté de Hannibal Mejbri, qui a reconnu une certaine frustration après ce nul.
« On aurait voulu gagner, mais l’essentiel est la qualification », a-t-il expliqué. Le joueur a évoqué une volonté de conserver le ballon et d’imposer le jeu afin de reprendre confiance, tout en admettant que certaines erreurs ont coûté la victoire. Pour la suite, Hannibal a insisté sur la nécessité d’analyser les aspects positifs et négatifs de la phase de groupes afin de mieux aborder les matchs à élimination directe.

Cap sur le Mali

Qualifiés sans convaincre, les Aigles de Carthage abordent désormais les huitièmes de finale avec la nécessité de hausser nettement leur niveau de jeu. Face au Mali, samedi prochain, la Tunisie devra transformer ce discours lucide en réponse concrète sur le terrain.