JCC 2025Depuis sa création en 2014, Carthage Pro s’est imposée comme une plateforme de soutien aux voix du cinéma arabe et africain. Organisé du 15 au 18 décembre 2025, l’événement a réuni des professionnels autour de deux ateliers complémentaires : « Chabaka », dédié au développement de projets cinématographiques, et « Takmil », consacré à l’accompagnement des œuvres en phase de post-production.

Les travaux ont été évalués par un jury composé de Imad Marzouk, Iman Dijon et Maria Teresa Cavina. À l’issue des délibérations, plusieurs prix ont été attribués afin de soutenir des projets issus de différents pays du continent africain et du monde arabe.

Les lauréats de l’atelier « Chabaka »

Le Prix du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI) a été décerné au film Du cœur et du poumon de Walid Mattar (Tunisie). Le Prix Al Jazeera est revenu à Through Thick & Thin d’Abedalsalam Alhaj (Jordanie). Le Prix RED SEA a distingué Les Noces du Martyr de Yasir Faiz (Soudan), tandis que le Prix de l’OIF a récompensé Land Beyond de Nadine Salib (Égypte).

D’autres distinctions ont également été attribuées : le Prix Canal+ Afrique pour Dernier Souffle de Kevin Mavakala (République démocratique du Congo), le Prix TV5 Monde pour Land Beyond, le Prix IFT pour Souad et Lamine de Mohamed Ali Nahdi (Tunisie), ainsi que le Prix Rawayat, également décerné à Land Beyond.

Les lauréats de l’atelier « Takmil »

Dans la catégorie post-production, le Prix CNCI a été attribué à Chronicles from the siege d’Abdallah Al-Khatib (Palestine). Le Prix Al Jazeera a distingué Al Maghara de Mona Lotfy (Égypte), tandis que le Prix RED SEA a récompensé Solo d’Amine Boukhris (Tunisie).

Plusieurs partenaires ont également soutenu des projets : MAD Solutions pour Du cœur et du poumon, Pathé Touch Afrique et Leyth Productions pour You don’t die two times d’Ager Ouesleti (Tunisie), Goubantini pour Libre de Tarak Khalladi et Souad et Lamine, DTS pour Je mourrai libre de Mahrez Karoui (Tunisie), OIF et Mosaic Post Production Lab pour Solo, Canal+ Afrique pour WALATA de Boubacar Gakou Touré (Mali), et IFT pour This is my heaven de Marwen El Hechkel (Tunisie).