La Fédération internationale de football (FIFA) a annoncé mercredi que les clubs pourront conserver leurs joueurs sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2025) jusqu’au 15 décembre, soit six jours avant le début de la compétition prévue du 21 décembre au 18 janvier au Maroc.

Cette décision réduit de sept jours la période obligatoire de mise à disposition, en reprenant le dispositif appliqué lors de la Coupe du monde 2022.

Dans son communiqué, l’instance basée à Zurich souligne que cette mesure intervient à l’issue de « consultations fructueuses » menées avec les parties concernées, dans l’objectif de limiter l’impact de la compétition sur les clubs engagés dans un calendrier particulièrement dense.

Une décision qui suscite des réserves

Si la FIFA affirme vouloir « réduire les répercussions » pour les clubs, cette annonce n’a pas manqué de faire réagir plusieurs sélectionneurs africains. Ceux-ci estiment qu’une libération aussi tardive compromet la préparation optimale des équipes nationales, dont certaines entreront en lice dès les premières 48 heures du tournoi.

L’instance mondiale dit toutefois encourager les associations membres et les clubs concernés à mener des discussions bilatérales « de bonne foi » afin de trouver des arrangements individuels lorsque cela est possible. Une flexibilité que certains staffs techniques jugent insuffisante face aux exigences de la compétition continentale.

Un enjeu majeur pour les sélections

Avec une CAN avancée au cœur du calendrier de fin d’année, plusieurs équipes africaines devront composer avec une préparation raccourcie, notamment celles dont les joueurs évoluent en Europe ou au Moyen-Orient.

La décision pourrait ainsi influencer les premiers matchs du tournoi, alors que certaines nations doivent encore affiner leurs choix tactiques et finaliser leurs listes définitives.

La compétition débutera le 21 décembre, avec des sélections encore incomplètes jusqu’à quelques jours du coup d’envoi.