
Le ministre s’exprimait mardi lors de la séance inaugurale du sommet tenu à Tunis les 2 et 3 décembre.
L’événement s’est tenu en présence du ministre des Technologies de la Communication, de la secrétaire générale de l’Union Internationale des Télécommunications, du secrétaire général de la Ligue des États Arabes et du directeur général de l’Organisation Arabe des Technologies de la Communication et de l’Information, ainsi qu’ une large participation d’experts et de représentants d’organisations internationales et régionales, indique un communiqué publié mercredi par le département des Affaires étrangères.
Le ministre a indiqué que la Tunisie aspire à jouer un rôle plus actif dans les prochaines discussions internationales, en particulier dans le cadre du « Dialogue mondial sur la gouvernance de l’intelligence artificielle », prévu à Genève du 7 au 10 juillet 2026, afin d’établir un cadre international global régissant l’IA, garantissant son utilisation sûre, responsable et équitable.
Il a insisté sur le fait que les transformations technologiques actuelles exigent le renforcement de la coopération multilatérale afin d’éviter que l’intelligence artificielle ne devienne une nouvelle source de fracture numérique, mais au contraire un moteur pour la justice numérique et le développement durable.
Le ministre a renouvelé la position constante de la Tunisie en faveur des droits du peuple palestinien, y compris son droit au développement, à l’accès à la technologie et au savoir.
Il a estimé que la justice numérique fait partie intégrante des droits fondamentaux et que le fait de permettre au peuple palestinien d’accéder aux technologies avancées et de renforcer ses capacités numériques constitue un élément essentiel de son droit à l’autodétermination et à la récupération de sa souveraineté.
Par ailleurs, Nafti a tenu, au siège de l’Académie Diplomatique Internationale de Tunis, une séance de travail avec Mme Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’Union Internationale des Télécommunications. La rencontre a permis de souligner l’importance de la coopération entre les deux parties dans le domaine de la numérisation consulaire et de tirer parti de l’expertise de l’Union pour améliorer davantage les services consulaires destinés aux Tunisiens à l’étranger.
Elle a aussi permis d’examiner la mise en place de programmes d’enseignement de la langue et de la civilisation tunisiennes au profit des nouvelles générations d’enfants et de jeunes Tunisiens dans les pays de résidence.


