Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mardi, 2 décembre courant, au palais de Carthage, le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes (LEA), Ahmed Aboul Gheit, et la secrétaire générale de l’Union internationale des Télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin.
Cette réunion à laquelle ont également pris part, le directeur général de l’organisation arabe des technologies de l’information et de la communication (AICTO), Mohamed Ben Omar et le secrétaire général adjoint et président du Centre de la Ligue des États arabes à Tunis, Mohamed Salah Ben Aissa, survient à l’heure où la Tunisie accueille l’AI Forward Summit, une manifestation d’envergure dédiée aux questions liées à l’intelligence Artificielle organisée par l’AICTO, les 2 et 3 décembre courant, sous l’égide du ministère des Technologies de la communication.
Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour exprimer ses remerciements ainsi que sa gratitude au Secrétaire général de la LEA pour sa participation à l’inauguration des travaux du sommet de l’intelligence artificielle placé sous le signe « De la société de l’information à la société de l’intelligence ».
Il a à ce propos souligné que l’humanité tout entière vit aujourd’hui au rythme d’une révolution communicationnelle sans précédent au travers de laquelle ce qui semble relever par passé de l’imaginaire et de la science-fiction est désormais devenu un vécu et une réalité palpable.
Face à ce constat qui frappe par sa nouveauté, le chef de l’Etat a appelé les Etats Arabes à être à l’affût de ces mutations numériques qui ont métamorphosé le monde, soulignant que cette digitalisation rampante s’est imposée en tant qu’instrument-clé dans de nombreux domaines, dont notamment, la lutte anti-corruption.
Tout en soulignant que ces mutations sont porteuses de vertus et de bienfaits, le président Saïed, a appelé en contrepartie à faire preuve d’anticipation et de prudence face aux situations d’excès et aux risques potentiels qui peuvent en découler.
L’humanité, a-t-il fait savoir, s’efforce aujourd’hui de se faire réinventer et de se forger à elle une nouvelle posture. Néanmoins, cette nouvelle quête, a-t-il nuancé, ne doit pas compromettre les valeurs ou dénaturer la réalité afin que les nouvelles technologies de l’information et de communication ne virent en un instrument délétère au service de l’aliénation intellectuelle ou un terreau fertile aux contrevérités.
La rencontre s’est déroulée en présence du ministre des technologies de l’information, Sofiène Hemissi.


