L’Office national de la famille et de la population (ONFP) a organisé, mardi, une conférence scientifique consacrée à la lecture et la révision du “guide des bonnes pratiques pour l’organisation des unités de biologie cellulaire” relevant de l’office, dans le cadre du renforcement de la qualité de la prévention et du dépistage précoce du cancer du col de l’utérus.

Cette initiative vise à adopter une version finale du guide qui sera une référence nationale unifiée, à même de renforcer l’efficacité des unités de biologie cellulaire et de contribuer à la protection de la santé des femmes par le dépistage précoce et la surveillance continue, selon un communiqué de l’ONFP.

Cette rencontre, qui a été organisée en collaboration avec l’instance nationale de l’évaluation et de l’accréditation en santé, s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à unifier les méthodes de travail au sein des unités de lecture des examens cellulaires, considérées comme fondamentaux pour le dépistage précoce des lésions précancéreuses.

Cette conférence scientifique a offert l’occasion de présenter la méthodologie de développement du guide des bonnes pratiques qui comprend les règles de travail au sein des unités de biologie cellulaire, les exigences de qualité, les normes techniques, les mécanismes d’archivage et les stratégies mises en place pour garantir la sécurité des résultats et la précision du diagnostic.

Le programme a comporté un débat entre les spécialistes sur les moyens d’améliorer et de développer les pratiques qui doivent répondre aux normes de qualité.

Cette conférence a réuni des participants de différentes structures de santé dont notamment, des directeurs d’hôpitaux, des médecins spécialistes, des représentants d’organisations de travail, des techniciens en biologie cellulaire et des commissions chargées de la préparation et du suivi de ce guide.