La mission permanente de la République tunisienne auprès de l’Office des Nations unies à Genève a réaffirmé la position constante de la Tunisie aux côtés du peuple palestinien dans la défense de ses droits légitimes confisqués en particulier, son droit à établir son État indépendant et souverain sur l’ensemble de ses territoires occupés, avec pour capitale al-Qods.
La mission a pris part, mardi au débat général du Conseil des droits de l’homme sur la situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés, tenu, mardi, à Genève, dans le cadre des travaux de la 60e session du Conseil, indique, mercredi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La Tunisie a également condamné le crime génocidaire commis contre les palestiniens dans la bande de Gaza par l’entité sioniste, soulignant que ce crime est confirmé par le rapport de la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits.
A ce propos, la mission a réitéré l’appel de la Tunisie à la communauté internationale à assumer ses responsabilités urgentes pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, lever le blocus inhumain imposé à l’ensemble des territoires palestiniens occupés, mettre fin à la famine, permettre l’acheminement, effectif et en toute sécurité, de l’aide humanitaire.
Par ailleurs, la Tunisie a insisté sur l’impératif de mettre fin à l’occupation des territoires syriens occupés, appelant tous les États et entreprises à suspendre toute forme de transactions avec l’entité occupante, conformément à leurs obligations en vertu du droit international et à l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice émis en 2024.
Rendu le 19 juillet 2024, l’avis consultatif de la CIJ a conclu que l’occupation israélienne des territoires palestiniens est illégale et doit cesser. La Cour a également souligné le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la souveraineté sur ses ressources naturelles, et a appelé tous les États à ne pas reconnaître les situations découlant de cette présence illégale.
Cet avis a été sollicité par l’Assemblée générale des Nations Unies afin de clarifier les conséquences juridiques des politiques israéliennes dans le territoire palestinien occupé.