Le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a souligné, lundi, l’importance d’une réforme cohérente et globale du secteur de l’éducation et de l’enseignement, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.
“Ce n’est point un hasard que la constitution tunisienne stipule la création du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement”, a-t-il indiqué lors d’une réunion tenue au Palais de Carthage, avec le ministre de l’éducation, Noureddine Nouri, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mondher Belaïd, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued, le ministre de la jeunesse et des sports, Sadok Mourali, le ministre des affaires religieuses, Ahmed Bouhali, la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Asma Jebri et la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi.
“Ce choix, approuvé par le peuple, découle d’une conviction profonde que l’un des axes majeurs de la libération nationale est précisément celui de l’éducation et de l’enseignement”, a-t-il dit.
A cette occasion, le chef de l’Etat a évoqué les nombreuses réformes de l’enseignement engagées en Tunisie depuis la seconde moitié du 19ème siècle, estimant qu’un peuple n’a pas d’avenir sans un système éducatif national juste, équitable et inclusif à tous les niveaux.
“Aucune erreur ne peut être tolérée dans ce projet civilisationnel, car toute défaillance pourrait engendrer des conséquences difficiles à rattraper, laissant des victimes sur le chemin et bloquant leurs perspectives d’apprentissage et d’emploi”, a-t-il prévenu.
Selon le chef de l’État, plusieurs choix antérieurs ont engendré des inégalités et produit des victimes que l’Etat se doit de venir en aide.
Le Président de la République a affirmé que le sujet ne se limite pas à l’apprentissage dans les établissements et aux préparations aux examens, mais il s’agit de tout un système à revoir dans toutes ses composantes y compris les activités dans les maisons de la culture et les maisons de jeunes qui doivent être les espaces propices pour développer la pensée libre et ouvrir la voie à la créativité.
“La pensée nationale libre est la clé de toute forme de création, et les Tunisiennes et les Tunisiens en sont pleinement capables, pour peu que les conditions adéquates et une volonté ferme soient réunies pour les mettre à disposition de la jeunesse et de tous ceux qui les encadrent dans les diverses institutions”, a souligné Kaïs Saïed.