« Un pays truffé de richesses et de potentialités, la Tunisie ne sera pas une proie facile aux mains des lobbies et de leurs auxiliaires à quelque niveau que ce soit. », a assuré le président de la République, Kais Saïed.
Les propos du chef de l’Etat ont été exprimés, lors d’une réunion tenue, mercredi, 30 juillet courant, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri en présence des ministres des finances et de l’économie et de la planification.
Lors de cette réunion, rapporte un communiqué, le chef de l’Etat a souligné que le travail se poursuit sans relâche ni répit afin d’éradiquer la misère et de lutter contre la privation.
Il a, dans ce contexte, tancé les responsables en poste, en mal de sobriété et d’austérité et qui sont indifférents aux souffrances des citoyens, soulignant qu’ils ne sont pas à l’aune de la responsabilité qui leur incombe.
« Ceux-ci doivent céder leur place aux jeunes patriotes imprégnés de l’idée de contribuer énergiquement à la bataille de la libération nationale », a-t-il encore asséné.
Sur un autre plan, le président Saïed a évoqué une série de dossiers, dont notamment, le bilan des réunions tenues avec les membres des conseils locaux et régionaux avant l’élaboration du rapport de synthèse sur les plans de développement au triple niveau régional, des districts et national.
A ce titre, le chef de l’État a mis l’accent sur la nécessité d’inscrire le projet de loi de finances pour l’année à venir dans le cadre des résultats préliminaires découlant de ces réunions, dès lors que « la loi de finances n’est pas une simple palette de chiffres et de taux mais plutôt une illustration des choix du peuple dans tous les domaines ».
Et le président de la République d’ajouter que le schéma de développement, qui fait objet de quête, est pourtant facile à identifier. Ses contours étant définis par le peuple tunisien, a-t-il dit, les parties qui en sont concernées n’ont plus qu’à œuvrer à le concrétiser.
Tout en rappelant le droit du peuple tunisien à demander des comptes à ceux qui sont à l’origine de ses souffrances pendant des décennies durant, le chef de l’Etat a précisé que la redevabilité ne signifie nullement un « règlement de comptes » mais plutôt se fier à une justice équitable qui fait référence à la loi.
S’adressant à « ceux qui cherchent à faire remonter le temps en arrière », le président Saïed a souligné que le peuple tunisien est ferment résolu à aller de l’avant, animé d’une volonté inflexible ne pouvant être entamée par les rumeurs, les mensonges et les campagnes virulentes fusant de l’étranger et de la Tunisie.