Zaghouan : lancement de la saison des récoltes céréalières sous l’œil du ministre de l’Agriculture

La capacité de production des céréales dans le gouvernorat  de Zaghouan est estimée à environ 1,131 million de quintaux. Le gouvernorat regroupe 7 centres de collecte d’une capacité de stockage estimée à 688 mille quintaux, selon les données présentées par les départements relevant du commissariat régional de développement agricole sur les grandes cultures à l’occasion du démarrage de la saison des récoltes.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a effectué mercredi dernier une visite dans la région au cours de laquelle il a écouté les préoccupations d’un certain nombre de ses agriculteurs, selon un communiqué publié jeudi par le ministère.

Le ministre a, dans ce contexte, recommandé la nécessité d’équiper les moissonneuses-batteuses de moyens efficaces de prévention des incendies afin de réduire les risques pendant la saison des récoltes.

Il a également inspecté le centre de collecte pilote dans la délégation de Fahs et le Centre de collecte de Saidi dans la délégation de Zaghouan, où il a souligné l’importance d’une coordination étroite entre les opérations de collecte et d’évacuation, ce qui est de nature à assurer le bon déroulement de l’opération et à éviter les problèmes pendant les périodes où les récoltes atteignent leur apogée.

Ben Cheikh a visité la ferme pilote de Sawaf, affilié à l’Office de l’élevage et de l’approvisionnement en pâturage, où il a été informé des progrès du programme de mise à niveau et de développement de la ferme, en poursuivant  l’expérience modèle pour la production fourragère, qui ont contribué à améliorer la qualité des fourrages et à réduire les coûts de production. Il a également inspecté la production des foins et de l’orge et le suivi de l’avancement de l’opération de récolte du blé.

Le ministre a souligné l’appui de son département à l’orientation de la ferme  pour devenir une plate-forme de recherche, d’innovation et d’orientation vers l’agriculture écologique, en consolidant les partenariats avec les centres de recherche locaux et internationaux, les institutions de recherche scientifique, des services spécialisés et l’ouverture sur toutes les initiatives visant à valoriser les ressources fourragères disponibles et à réduire les coûts de production.