Une conférence sur le renforcement de la diplomatie environnementale et climatique s’est déroulée lundi, à l’Académie diplomatique internationale de Tunis, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger en collaboration avec le ministère de l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Les recommandations issues de cette conférence, placée sous le thème “Renforcer l’action multilatérale et consolider la coopération avec l’Organisation des Nations Unies”, préconisent l’élaboration d’une stratégie nationale en matière de diplomatie climatique, servant de cadre global aux interventions des structures nationales à l’échelle mondiale.

Selon ces recommandations, dont copie est parvenue à l’agence TAP, la stratégie nationale vise à renforcer la coordination et la coopération entre les structures nationales et à unifier leurs visions, afin de soutenir la politique étrangère tunisienne dans le domaine environnemental et climatique.

Elle a, également, pour objectif d’appuyer les démarches diplomatiques nationales à l’étranger en faveur des intérêts de la Tunisie dans les domaines liés à l’environnement et aux enjeux climatiques, que ce soit dans un cadre bilatéral ou multipartite.

Les recommandations appellent, en outre, à développer l’activité du ministère des Affaires étrangères en matière de coopération environnementale et de lutte contre les retombées des changements climatiques, par la mise en place d’une structure permanente dans l’organigramme du ministère, dédiée aux questions environnementales et climatiques.

Cette structure jouera le rôle de département de contact avec les autres ministères et structures nationales concernées d’une part, et avec les organisations internationales et les conférences spécialisées d’autre part.

Au cours de cette conférence, l’accent a été mis sur l’importance d’allouer des crédits dans le budget du ministère pour financer les activités de diplomatie environnementale et climatique, de manière à répondre à l’approche adoptée par la Tunisie qui considère les changements climatiques comme une priorité majeure en matière budgétaire.