
Ces mesures ont un impact direct sur l’économie algérienne, fortement dépendante des hydrocarbures. En effet, bien que les réductions de production pèsent à court terme sur les revenus d’exportation, elles contribuent à soutenir les prix du pétrole et à assurer une certaine stabilité budgétaire.
La croissance économique algérienne devrait bénéficier de cette politique, avec une prévision de 2,7% en 2024, suivie d’une accélération à 3,3% en 2025. Cette dynamique positive est également favorisée par une maîtrise de l’inflation, qui devrait passer de 9,3% en 2023 à 4% en 2024 grâce à une meilleure gestion des prix, notamment dans le secteur de l’énergie.
Cependant, la forte dépendance de l’Algérie aux revenus pétroliers demeure un défi majeur. Bien que les hydrocarbures représentent 15,4% du PIB, ils exposent l’économie algérienne à la volatilité des cours du pétrole et limitent sa diversification.


