La Cheffe du Cabinet du ministre du Commerce et du développement des Exportations, Lamia Abroug a appelé, lundi, les sociétés canadiennes à intensifier leurs investissements en Tunisie pour tirer profit des corridors commerciaux développés dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Présidant une journée d’information sur les échanges commerciaux tuniso-canadiens, organisée lundi, à Tunis, par la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-canadienne, la responsable a rappelé que la Tunisie représente une plateforme d’échanges importante entre l’Afrique et le reste du monde.

Ainsi, investir en Tunisie, c’est intégrer un marché de 500 millions d’habitants (COMESA) et viser un marché de 2 milliards de consommateurs d’ici 2050 (ZLECAf), a-t-elle estimé.

Abroug a indiqué que les investissements canadiens en Tunisie jouent un rôle important dans le renforcement des relations économiques entre les deux pays, ajoutant que les investissements canadiens couvrent plusieurs secteurs dont l’énergie, les TIC, les services financiers, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique… et contribuent au transfert des expertises et du savoir-faire et à la création d’emplois.

Selon le ministère du commerce et de développement des exportations, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 650 millions de dinars en 2022, dont 341,9 MD d’exportations tunisiennes vers le Canada et 309,36 MD d’importations en provenance de ce pays.

L’huile d’olive, les dattes, les poissons, les équipements électroniques et le textile constituent les principaux produits tunisiens exportés vers le Canada, alors que les importations en provenance de ce pays sont essentiellement le blé (85% des importations), les appareils et les équipements industriels, les produits chimiques et pharmaceutiques.