Des députés ont dénoncé, samedi, lors de la séance matinale consacrée à l’examen du projet de budget de l’Etat, de la balance économique et du projet de loi de finances au titre de 2024, l’absence du chef du gouvernement et de certains ministres à la séance.

Ils ont appelé à promouvoir la diplomatie économique et identifier de nouvelles perspectives dans ce domaine.

Le député Masoud Grira du bloc de la ” Ligne nationale souveraine “, a critiqué l’absence de certains ministres de la séance du vendredi ainsi que l’absence du chef du gouvernement pendant la séance de samedi, sans préavis.

De son côté, Aymen Ben salah (Bloc national indépendant) a déclaré que le chef du gouvernement devrait participer aux débats sur le projet de budget dans la mesure où l’interaction des députés se fait sur la base de la déclaration présentée, vendredi, par le chef du gouvernement.

Pour le député Ahmed Saidani (Ligne nationale souveraine), le chef du gouvernement n’a pas évoqué, dans sa déclaration, les domaines politiques, économiques et sociaux, regrettant que ” le seul chiffre avancé par ce dernier fût erroné et décevant”.

Pour sa part, Yassine Mami (Bloc national indépendant) a estimé que la vacance enregistrée dans 3 ministères et 6 gouvernorats est de nature à entraver la réalisation de projets, appelant le chef du gouvernement à accélérer la proposition au président de la République de combler la vacance dans ces postes.

A l’inverse, Naceur Chennoufi (Bloc de la Voix de la République) a estimé que la déclaration du chef du gouvernement a fait état de la réalité et des difficultés rencontrées, et présenté des conceptions détaillées au niveau législatif et juridique.

De son côté, le député Chokri Belbahri (hors groupe) a déclaré que ” l’examen du premier projet de budget qui ne se base pas sur un financement étranger constitue un acquis pour la Tunisie afin de se concentrer sur les ressources nationales et ne pas renoncer à la souveraineté nationale “.

Il a, toutefois, critiqué la ressemblance du projet de loi budgétaire avec ceux des précédentes années, pointant l’absence de nouvelles approches dans le traitement des problèmes.