La propriété de certains sites du patrimoine à Béja constitue une entrave pour leur exploitation à des fins économiques, a dit le représentant de l’Institut national du patrimoine (INP) dans la région, Walid Ammouri.

Dans une déclaration, vendredi, à la correspondante de l’agence TAP à Béja, le responsable a fait savoir que “le flou dans la propriété a entrainé l’interruptions des travaux d’entretiens et d’aménagement sur certains sites du patrimoine, comme le mausolée de Sidi Abdel-kader, Baba Ali Assamadhi et l’église Notre-Dame-de-Rosaire qui se trouvent au centre-ville de Béjà.”

“Leur aménagement devrait les inclure dans le circuit touristique de la ville qui part du palais présidentiel de Béja (ndlr connu sous le nom du palais de Bourguiba), passe par la rue Kheireddine Pacha et un certain nombre de mausolées, jusqu’à la Kasbah.

Ammouri a appelé à faire participer la société civile dans l’exploitation et la valorisation de ces sites.

Le circuit touristique et culturel était au centre de conférences organisées à la 2e édition des Rencontres des arts et du savoir-faire traditionnel dans la région tenue du 12 au 18 mai.