Dans la lutte mondiale contre le tabagisme, une guerre des positions fait rage des années. Des appareils législatifs de plusieurs pays, menant une guerre farouche contre les produits non-combustibles alternatifs à la cigarette, se sont mis à dos d’éminents universitaires. Ces derniers s’appuient sur une série d’études scientifiques qui désavouent la mise en place de lois allant à contre-courant des innovations que représentent les produits cités.

Et de suggérer : « nous devrions offrir aux fumeurs la possibilité de passer à de nouveaux produits et les laisser décider ».
Les produits alternatifs au tabac comparables aux préservatifs…

Dguerre contre la nicotine : une question de politique et d’éthique !
Les universitaires font ainsi face à une aberration : la guerre contre la nicotine est plutôt une question de politique et d’éthique qu’une question de données et de contexte scientifique. Il en résulte une mauvaise interprétation de la nature et du rôle de la nicotine dans la multiplication des maladies mortelles.
Dans une époque où le nombre de fumeurs a dépassé un milliard dans le monde entier, les réglementations non seulement ignorent ce problème, mais diabolisent l’e-cigarette, balayant d’un revers de main l’essence même de la santé publique, qui est tout sauf une question morale.
En somme, les produits alternatifs sont jugés à travers une approche dogmatique malgré leurs effets positifs, ce qui a donné lieu à une réglementation non-proportionnelle aux risques.
Deux millions de fumeurs en Tunisie
En Tunisie, où il y a plus de 2 millions de fumeurs dont la majorité peine à arrêter la cigarette les choses semblent évoluer progressivement grâce à un consensus grandissant auprès de la communauté scientifique autour de la réduction des risques liés au tabagisme et une objectivité accrue du législateur.
Cependant, des efforts supplémentaires doivent être consentis afin d’établir un cadre législatif clair, particulièrement pour les cigarettes électroniques, qui ne sont toujours pas réglementées en Tunisie et qui demeurent commercialisées sur le marché parallèle. Une telle démarche est fondamentale afin de réduire l’expansion du fléau du tabagisme en se basant sur des positions souveraines en matière de politique de santé.


