Face aux tergiversations qui marquent le secteur des énergies renouvelables et des multiples litiges entre les développeurs privés et l’administration tunisienne, le gouvernement serait en train d’élaborer une loi devant régir la création de ce qu’on appelle un “Pacte de régulation indépendante“.

Cette autorité aura pour mission de réglementer les prix et les tarifs conformément à la loi, d’assurer la gestion de l’accès au réseau pour les énergies renouvelables (EnR), le règlement des litiges et l’arbitrage, ainsi que la gestion de tout le processus des appels d’offres pour les projets de production d’énergie indépendante (IPP) conventionnels et renouvelables sous trois régimes : concession, autorisation et autoproduction.

Espérons seulement que ce projet contribuera à améliorer l’attractivité de la Tunisie en la matière.

Il n’est pas inutile de rappeler que le rapport biannuel «Renewable Energy Country Attractiveness Index» d’Ernst & Young, publié récemment, classe la Tunisie à la 23ème place (sur 40 pays étudiés) en matière d’attractivité pour les investissements dans le secteur des énergies renouvelables (EnR).

La part les EnR ne représentent en Tunisie que 3% du mix énergétique alors que celle-ci devait atteindre 20% en 2020, d’après les objectifs fixés en 2015.

Au niveau de l’Afrique du Nord et Moyen-Orient, la Tunisie se classe au 4e rang. Au niveau mondial, le Maroc domine le classement en raison de l’importance des EnR dans le PIB.

ABS