“L’Union européenne est très préoccupée par les derniers développements en Tunisie, notamment la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple et les poursuites judiciaires entamées contre certains de ses membres”. C’est ce qui ressort d’une déclaration, jeudi 7 avril 2022, de Nabila Massrali, porte-parole du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.

“Nous appelons au retour, dans les meilleurs délais, à un fonctionnement normal des institutions et continuerons à suivre attentivement les différentes étapes de mise en œuvre du calendrier politique approuvé en décembre 2021. Il est essentiel que le processus de réformes soit fondé sur un dialogue inclusif de tous les acteurs politiques et sociaux”, lit-on dans cette déclaration.

“Tout en respectant pleinement la souveraineté du peuple tunisien, nous rappelons également l’importance du respect de l’acquis démocratique, de la séparation des pouvoirs, de l’Etat de droit et des libertés et droits fondamentaux y compris les droits civiles et politiques afin de garantir la stabilité et la prospérité du pays”, a-t-elle encore souligné.

“Nous notons les progrès effectués dans l’élaboration d’un programme de réformes économiques et réitérons notre appui au peuple tunisien dans un contexte de crise sociale et économique d’envergure qui a été aggravée davantage par l’impact de l’agression russe de l’Ukraine”.

C’est bien beau, mais nous estimons que si l’UE avait mis la pression sur ceux qui gouvernaient le pays au cours des 10 dernières années, on ne serait pas là où on est aujourd’hui: un semblant de démocratie, des libertés individuelles débridées, etc.