Le Bureau National Erasmus+ Tunisie (NEO-Tunisie), en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), la Délégation de l’Union européenne en Tunisie (DUE) et l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique (ANPR), a organisé, mardi 20 décembre 2022, la cérémonie d’inauguration de son nouveau local.

Il a également saisi cette occasion pour annoncer le lancement de son plan d’action dans le cadre du nouveau programme Erasmus+ 2021-2027.

Il y avait entre autres personnalités le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Marcus Cornaro, la conseillère de la présidence du gouvernement, sans oublier un certain de journalistes de la place.

Il faut souligner que le programme Erasmus+, auquel la Tunisie participe depuis 2014, vise à promouvoir les échanges éducatifs au sens large du terme et le développement des capacités dans le domaine de l’enseignement supérieur et la jeunesse entre les pays de l’Union européenne et des pays hors-Union.

Il s’est élargi depuis 2021 pour inclure également le domaine de la formation professionnelle.

Erasmus+, l’un des programmes phares de l’UE, est principalement axé sur 3 actions : la mobilité des individus, la coopération entre organisations et institutions et le soutien à la politique et la coopération.

C’est du reste ce qu’a perçu l’ambassadeur Marcus Cornaro en soulignant, en substance, que l’Union européenne ambitionne justement de pousser l’appétit de savoir des Tunisiens. Ajoutant qu’Erasmus+ est un programme phare de la Commission européenne.

Il a pour objectifs de soutenir l’éducation, la formation et la jeunesse en Europe et au-delà, mais aussi de contribuer à une croissance durable dans un contexte marqué par plusieurs défis globaux qui ont pour nom l’inclusion, l’environnement et la lutte contre les changements climatiques et la transformation numérique.

Pour sa part, Moncef Boukthir rappellera dans son intervention que la Tunisie, depuis son indépendance, a toujours misé sur le capital humain. Avec les nouveaux défis et besoins, le programme Erasmus –qu’il connaît bien pour y avoir participé avant sa nomination comme ministre- constitue et constituera un appui important pour le développement de l’écosystème enseignement/éducation/transformation digitale…, pense-t-il

Doté d’un budget colossal de 26,2 milliards d’euros, le programme Erasmus+ 2021-2027 ambitionne de booster la capacité d’innovation et d’excellence en soutenant des projets de coopération à travers le monde.

Selon Nesrine Baklouti, directrice générale du Bureau National Erasmus+ Tunisie, notre pays a fait ses preuves durant la période antérieure du programme Erasmus+ (2015-2020), se classant au deuxième rang en termes de projets remportés au niveau de la rive sud de la Méditerranée (49 projets CBHE), et au dixième rang en termes de mobilités universitaires dans le monde avec 7 800 mobilités.

Par ailleurs, au cours de la période du programme 2015-2020, plusieurs projets ont été financés dans l’enseignement supérieur en Tunisie dans divers domaines, à savoir la gouvernance, le changement climatique, l’environnement, l’ingénierie, l’emploi, etc., pour une enveloppe financière totale d’environ 52 millions d’euros.

Avec son nouveau local, le Bureau NEO espère pouvoir répondre à davantage d’attentes de ses bénéficiaires et partenaires, en offrant une proximité plus appropriée aux monde universitaire, d’une part, et en proposant des espaces de travail, de formation, de coaching et de networking plus adéquats, d’autre part.