Les difficultés financières, économiques et sociales auxquelles fait face la Tunisie et les résultats de ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) ont été au centre de deux entretiens que la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a eu mardi 1er mars 2022 à La Kasbah, avec l’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Helen Winterton, et celui du Royaume de la Belgique, Christophe de Bassompierre.

Selon deux communiqués de la présidence du gouvernement, l’entretien avec Winterton a porté sur “les relations de coopération ainsi que sur les volets de partenariat entre la Tunisie et le Royaume-Uni, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’éducation et de l’enseignement supérieur”.

La diplomate britannique a réaffirmé la volonté de son pays de soutenir la Tunisie lors de ses négociations avec le FMI d’autant que le Royaume-Uni est membre du Conseil du Fonds.

Bouden et Winterton ont également discuté des derniers développements de la situation en Ukraine et du processus d’évacuation des ressortissants tunisiens, bloqués dans la région.

Lors de son entretien avec l’ambassadeur belge, Najla Bouden s’est félicitée des relations étroites qui existent entre les deux pays, soulignant la nécessité de les renforcer davantage, et de bien profiter des opportunités offertes d’investissement, notamment dans les domaines des nouvelles technologies, du tourisme alternatif et des énergies renouvelables.

L’entrevue a porté sur les difficultés auxquelles la Tunisie est confrontée sur les plans financier, social et économique, ainsi que sur l’état d’avancement du programme de réformes structurelles et économiques, objet de discussion avec le Fonds monétaire international.

Pour sa part, Christophe de Bassompierre a salué le saut qualitatif enregistré par les investissements belges en Tunisie ; des investissements qui ne concernent plus uniquement le secteur textile, mais plutôt d’autres secteurs tels que les technologies et l’énergie.