Les Allemands étaient appelés, dimanche 26 septembre 2021, à élire leurs futurs députés et du future chancelier. Selon les sondages réalisés au sortir des urnes, le parti centriste du SPD d’Olaf Scholz qui arrive en tête, devant la CDU d’Angela Merkel. Du coup, tout porte à croire que le prochain chancelier d’Allemagne sera Olaf Scholz, décrit comme un « outsider un peu austère, qui a su profiter des fautes de ses adversaires », selon le site lci.fr.

« Successeur en 2018 du très orthodoxe ministre des Finances, Wolfgang Schaüble, à la faveur d’une coalition gouvernementale, Olaf Scholz avait d’abord mené une politique budgétaire austère, dont sa personnalité semblait la parfaite incarnation », écrit lci.fr.

Ce n’est pas un novice de la politique allemande encore du SPD où il entré à l’âge de 17 ans, portant des « cheveux longs, et les idées très à gauche ». Il sera premier bourgmestre de Hambourg de 2011 à 2018, et «… aura mené une politique sociale, mais plutôt dépensière, avant de prendre la tête du ministère des Finances ».  Olaf Scholz proclama alors un credo : “On ne donne que ce que l’on a”.

Tout en appliquant cela dans la droite ligne du gouvernement Merkel, Scholz a eu la chance, comme diront certains, avec la pandémie de Covid-19 et qui «… lui aura finalement donné un rôle inattendu, et qui a probablement pesé pour la victoire du SPD ».

En effet, Olaf Scholz a largement dépensé, comme savent le faire des socialistes, en mettant en place un plan de relance de 130 milliards d’euros. Et le ministre des Finances de Mme Merkel et désormais futur chancelier de proclamer : « Tout cela est cher, mais ne rien faire aurait été encore plus cher ».

Cependant, le plus dur reste à venir : les tractations pour la formation du futur gouvernement pourraient réserver bien des surprises. Mais dès lors, une interrogation taraude tous les esprits (allemands) : Olaf Scholz a-t-il gagné parce que les Allemands veulent quelqu’un qui pense plus aux Allemands qu’aux Européens ?

En tout cas à suivre.