Une augmentation de 50000 élèves par an est prévue au cours de la prochaine décennie, ce qui nécessite le réaménagement de l’infrastructure dans les établissement éducatifs. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Education, Fathi Sellaouti, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue, lundi 13 septembre, soit à deux jours de la rentrée scolaire 2021/2022.

Il a ajouté que le nombre d’élèves a augmenté de 65 000 au cours de la nouvelle année scolaire.

Parmi les difficultés découlant de cette augmentation, Sellaouti cite, entre autres, l’insuffisance des ressources territoriales et la modicité du budget consacré à la construction de nouveaux établissements, notamment dans les gouvernorats de Nabeul, Bizerte et le Grand Tunis.

A cet égard, il souligne que le pourcentage de fonds réservés à la création de projets dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire ne dépasse pas les 4,8% du budget du ministère de l’éducation.

Par ailleurs, Sellaouti a fait savoir qu’avec les 15 nouveaux établissements scolaires qui ouvriront leurs portes cette année, le nombre d’institutions éducatives sera porté à 6 130 pour 2 143 000 élèves.

Dans un autre contexte, il a souligné que le ministère a résolu le problème de 266 établissements souffrant d’une perturbation au niveau de la distribution d’eau potable en les dotant de camions-citernes, et s’est engagé à apporter des solutions similaires à 173 autres établissements confrontés à un manque d’approvisionnement en eau.

Selon lui, le secteur souffre d’un manque de ressources humaines estimé à 7 556 postes, rappelant que le ministère de l’Education envisage de régulariser la situation de 2 686 enseignants suppléants et de recruter quelque 2 500 diplômés en sciences de l’éducation.

Il a fait savoir qu’en 2020, l’Etat a dépensé, pour chaque élève du cycle primaire, 1 750 dinars contre moins de 1 000 dinars en 2010. Il en de même, a-t-il dit, pour les collégiens et lycéens qui ont coûté à l’Etat, au cours de la même période, 3 500 dinars chacun contre 1 658 dinars en 2010.