Le mouvement Ennahdha a affirmé, vendredi, que l’ancien ministre et dirigeant du parti, Anouar Maarouf, a été informé par des agents de police de son assignation à résidence, sans lui fournir une copie écrite de la décision et les motifs de l’ordre émanant du ministre de l’Intérieur, conformément à la procédure prévue par la loi.

Dans une déclaration publiée vendredi, Ennahdha a dit s’opposer à cette mesure “illégale” qui a touché des magistrats, des activistes et des politiques, exprimant sa solidarité avec Anouar Maarouf et avec “les victimes de ces procédures”.

Le parti déposera un recours auprès du Tribunal administratif contre cette décision “abusive qui ne respecte pas les procédures juridiques”, lit-on dans la déclaration.

Par ailleurs, Ennahdha a appelé le président de la République à lever les procédures enfreignant les dispositions de la Constitution, la loi et les traités internationaux.

Pour vérifier la véracité des informations relayées ces derniers jours au sujet de l’assignation à résidence de plusieurs personnalités, l’agence TAP n’a pas pu obtenir une confirmation auprès du ministère de l’Intérieur.

On cite notamment l’assignation à résidence des magistrats Béchir Akremi et Taïeb Rached, l’ancien ministre Riadh Mouakher et l’ancien directeur général des services spéciaux au ministère de l’Intérieur, Lazhar Loungou.