Les préparatifs des prochaines échéances bilatérales, dont notamment la réunion de la Commission mixte et le dialogue politique tuniso-égyptien, étaient au centre de l’entretien, jeudi, du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger Othman Jerandi avec son homologue égyptien Sameh Choukri.

La rencontre entre dans le cadre de la visite du ministre égyptien des Affaires étrangères en Tunisie pour remettre un message du président Abdel Fattah al-Sissi au président Kaïs Saïed.

Les deux ministres ont abordé les divers volets des relations de coopération privilégiées unissant les deux pays, et les moyens de les développer dans tous les domaines, indique un communiqué publié vendredi par le département des Affaires étrangères.

Jerandi s’est félicité, à cette occasion, du niveau des liens de fraternité et de la coopération bilatérale entre la Tunisie et l’Egypte, soulignant la détermination commune des dirigeants des deux pays de les promouvoir davantage.

Pour sa part, le ministre égyptien a salué les relations “solides” unissant les deux pays et peuples frères, ainsi que les résultats de la visite réussie du président Saïed en Egypte du 9 au 11 avril courant qui “offrira de nouvelles perspectives prometteuses à la coopération entre l’Egypte et la Tunisie”, indique-t-on de même source.

Il a, par ailleurs, passé en revue les derniers développements dans le dossier du barrage “la Renaissance” et les efforts déployés en vue de parvenir à une solution concertée qui prenne en compte les intérêts de toutes les parties et garantisse la paix et la stabilité de l’Est africain.

Jerandi a, dans ce sens, réitéré le soutien de la Tunisie à l’Egypte et sa disposition à contribuer à réunir les conditions permettant de résoudre cette crise par les voies diplomatiques, dès lors qu’il s’agit d’une question vitale et de préserver la sécurité hydrique de l’Egypte et du Soudan.

Sur un autre plan, les deux ministres ont mis l’accent sur la nécessité d’unir les efforts en vue d’impulser l’action arabe commune, d’en développer les mécanismes et d’identifier les solutions susceptibles de régler les dossiers de l’heure, notamment la question syrienne et la cause palestinienne.

Ils ont également insisté sur la nécessité de soutenir davantage le processus pacifique en Libye afin de réaliser les aspirations du peuple libyen frère au développement dans la paix et la stabilité; et de poursuivre les concertations pour coordonner les positions des deux pays au sujet des questions régionales et internationales d’intérêt commun.