Les pays africains sont appelés à exploiter la science, l’innovation et les technologies émergentes de pointe, telles que l’intelligence artificielle, la blockchain, pour conduire un changement transformateur nécessaire au cours des dix prochaines années afin d’atteindre les objectifs de développement durable.

Cet appel intervient dans le cadre de la “Déclaration de Brazzaville”, annoncée jeudi 4 mars 2021, à la clôture du 7ème Forum Régional Africain pour le Développement Durable (FRADD 2021), sur le thème ” Mieux construire l’avenir : vers une Afrique résiliente et verte pour la réalisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 “, organisé virtuellement et en présentiel du 1er au 4 mars 2021 à Brazzaville (Congo).

Ministres, hauts responsables africains en charge de l’environnement et du développement durable, des finances, du développement économique et social, de l’agriculture, de l’éducation, de la justice, des statistiques, de l’économie numérique, de la science et de la technologie, chefs et membres des délégations des parlements des Etats membres de l’Union Africaine et experts représentant les gouvernements et les organisations intergouvernementales, secteur privé et société civile appellent à redéfinir et développer des modèles économiques intégrant la protection des ressources naturelles, la promotion des énergies renouvelables, la mise en place des infrastructures vertes et résilientes et la numérisation inclusive, axés sur une prise de conscience de la valeur de notre capital humain.

Ils ont, également, demandé au gouvernement de la République du Congo de présenter les messages clés au nom de l’Afrique au forum politique de haut niveau sur le développement durable, sous les auspices du Conseil économique et social lors de sa réunion à New York qui se tiendra du 6 au 15 juillet 2021, à la COP26 et dans divers forums mondiaux, régionaux et sous-régionaux afin de préconiser une mise en œuvre accélérée du Programme 2030 et de l’Agenda 2063.

Les ministres et les hauts responsables ont invité les partenaires au développement à mobiliser les financements nécessaires pour l’opérationnalisation du ” Fonds Bleu pour le Bassin du Congo “, afin d’appuyer les pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo à concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique.

Ils ont exhorté la communauté internationale à accompagner les initiatives de conservation et de préservation des tourbières de la Cuvette Centrale du Bassin du Congo qui séquestrent près de 30 milliards de tonne de carbone, contribuant ainsi au maintien de l’équilibre climatique mondial.