La pêche à la charfiya aux îles Kerkennah qui figure parmi les dossiers de candidatures 2020 à la Liste de sauvegarde urgente du patrimoine culturel immatériel ainsi que “les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous” (Tunisie-Algérie, Maroc et Mauritanie) qui font partie des candidatures 2020 à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel, seront à l’ordre du jour de la réunion annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tiendra en ligne du 14 au 19 décembre 2020.

Les nouvelles inscriptions seront annoncées en direct sur twitter : @unesco et @unesco_fr. La cérémonie d’ouverture des travaux se tiendra à Kingston, en Jamaïque, avec la participation d’Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO et d’Olivia Grange, Présidente du Comité et ministre jamaïcaine de la culture, des genres, du divertissement et du sport, qui dirigera ensuite les débats en ligne.

Une plateforme numérique mise en place par l’UNESCO montre en effet l’impact négatif de la crise sanitaire sur le patrimoine vivant dans plus de 70 pays – en particulier les petits Etats insulaires en développement- malgré son rôle fondamental en période de distanciation physique et de confinement.

Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a reçu 40 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

Les membres du Comité devront également se prononcer sur quatre candidatures d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Par ailleurs, quatre projets sont proposés pour intégrer le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui en compte vingt-deux à ce jour.

A l’occasion du Comité, l’UNESCO lancera l’outil graphique innovant ” Plongez dans le patrimoine culturel immatériel ” qui met l’accent sur la contribution du patrimoine vivant aux Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.

La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel promeut la sauvegarde des pratiques culturelles héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel. Le Comité, composé des représentants de 24 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), se réunit une fois par an. Il assure le suivi de la mise en œuvre de cet instrument juridique ratifié par 180 Etats.