L’agence spatiale américaine “NASA” vient d’annoncer la détection d’eau sur la Lune via le télescope à infrarouge aéroporté Sofia. C’est bien la confirmation solide que cette eau n’est pas limitée au fond de certains cratères lunaires, dans l’ombre, sous forme de glace, lit-on dans un communiqué de l’agence.

L’eau pourrait être omniprésente à la surface de la Lune, écrit pour sa part Futura Sciences. Les observations de Sofia prouvent qu’il y a de l’eau dans le régolite lunaire.

Selon l’un des chercheurs auteurs de cette découverte, le Français Olivier Groussin du Laboratoire d’astrophysique de Marseille, il y a plus de 10 ans déjà les analyses des données fournies par les sondes Chandrayaan-1 et Epoxi laissaient penser que la surface lunaire contiendrait l’équivalent d’un demi litre d’eau par hectare en moyenne.

La signature de molécules d’eau dans le domaine de l’infrarouge semblait avoir été obtenue par les instruments des sondes spatiales survolant la Lune, notamment celui nommé Moon Mineralogy Mapper équipant Chandrayaan-1.

Sur Terre, l’atmosphère est presque opaque dans la bande où cette signature spectrale serait observable, a-t-on rappelé.

L’annonce est spectaculaire au moins sur un aspect car, outre une confirmation de la présence d’eau dans le régolite lunaire, l’article exposant les travaux de chercheurs de la Nasa dans Nature Astronomy explique que les molécules de H2O ont été identifiées dans un cratère mythique pour tous les fans de 2001, l’Odyssée de l’espace, le cratère Clavius.