Les premières étapes du processus d’élaboration de la stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (2021-2025), ont été au centre de la rencontre, vendredi, au palais du Bardo, entre le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi, le président de la Commission de la réforme administrative et du contrôle de la gestion des deniers publics, Badreddine Gammoudi, et le vice-président de la commission, Mohamed Affes.

Le président et le vice-président de la commission ont donné un aperçu au président du parlement sur le processus d’élaboration de cette stratégie. Deux réunions de la Coordination nationale lancée le 20 juillet 2020 se sont tenues à cet effet. La Coordination constitue le cadre représentant les parties intervenantes dans ce domaine, indique un communiqué du Parlement.

Ghannouchi a estimé que l’implication du pouvoir législatif dans le processus d’élaboration de la stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption pour le quinquennat 2021-2025 est au cœur même de sa mission dans la conception des politiques et des visions pour l’avenir.

Le président de l’ARP a, par ailleurs, affirmé le soutien du parlement à cette initiative dans ses différentes étapes, soulignant la nécessité d’être à l’écoute des observations soulevées et de continuer le travail dans un cadre participatif et rassembleur, en étroite collaboration avec l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) ainsi que les différentes forces nationales.

La 2e réunion de la Coordination nationale pour l’élaboration et la mise en application de la stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, tenue jeudi, au Palais du Bardo, a été consacrée à l’examen des objectifs, des prérogatives et de la méthode de travail de la Coordination pour la prochaine étape.

La création de cette Coordination a été annoncée le 20 juillet dernier, au siège de l’académie parlementaire, à l’initiative de la Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).