Le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors indique que les récents événements survenus sur la scène nationale constituent une régression des acquis de la femme, une atteinte à ses droits et aux droits de l’Homme en général, qui sont contenus dans la Constitution et consacrés dans des législations en vigueur.

Dans un communiqué publié vendredi 17 juillet 2020, le ministère de la Femme souligne que durant cette période, diverses formes de violence ont été constatées envers les femmes, dont certaines ont fait l’objet d’une discrimination fondée sur la tenue vestimentaire et l’apparence, outre la violation du droit des femmes à la liberté d’expression et à la liberté de conscience et la recrudescence de la violence à leur encontre, notamment la violence politique.

A cet égard, le ministère de la Femme appelle les différentes institutions à s’engager à activer les lois en vigueur, afin d’instaurer le respect des droits des femmes et de renforcer leurs acquis, particulièrement, en renforçant les droits de l’Homme et les libertés individuelles auprès de la famille et de la société, à travers la sensibilisation, l’éducation et en incluant la non-discrimination à l’égard des femmes et la lutte contre la violence dans les politiques et programmes sectoriels.

Le département de la Femme a dans ce sens affirmé son entière adhésion à poursuivre son action en faveur de la défense des droits de la femme à la lumière des dispositions constitutionnelles en vigueur, conformément aux standards internationaux et régionaux et d’une manière qui soit compatible avec l’Etat de droit et des institutions.