Trois appareils de tomographie par émission de positons (TEP) pour le diagnostic et le traitement du cancer, “Pet Scan” disponibles à l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax, l’hôpital Saleh Azaeiz à Tunis et à l’hôpital universitaire de Sahloul à Sousse, entreront en exploitation dans les prochains jours, après un blocage qui a duré 10 mois, a annoncé, lundi, le directeur général des structures de santé au ministère de la Santé, Mohamed Mokdad.

Dans une déclaration à la TAP, Mokdad a expliqué que le retard de l’entrée en exploitation de ces dispositifs est dû, à l’absence d’un accord entre la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et le ministère de la Santé, concernant la fixation les tarifs des examens relatifs à l’usage du scanner (Pet Scan).

“Le ministère de la Santé a proposé un montant de 2175 dinars comme contrepartie financière de ce test”, a fait savoir Mokdad, notant que certaines mesures sont en cours pour démarrer l’exploitation de ces machines.

Il ajouté que la CNAM couvrira les frais de cet examen au profit des affiliés sociaux, les détenteurs de cartes de soins gratuits et des détenteurs de cartes de soins à tarif réduit.

Il a expliqué que ce dispositif, d’une valeur de plus de 6 millions de dinars, permet la détection du cancer à un stade précoce, grâce à une technologie de pointe hyper précise.

Le (Pet Scan) est un examen isotopique. Il consiste à injecter un produit légèrement radioactif (isotope) dans le corps, qui va se fixer sur les tumeurs et/ou métastases. L’isotope le plus fréquemment utilisé lors d’un PET Scan est le FDG, une sorte de sucre fluoré dont la durée de vie n’excède pas 2 heures.